Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Impr. 70.
Les archives de Iannis Xenakis (1922-2001) qui avaient été déposées en l'an 2000 à la BnF ont été récupérées par la famille en 2014 et ne sont donc plus consultables au département de la Musique.
Pour en savoir plus, voir le site de l'association des Amis de Iannis Xenakis, url : <https://www.iannis-xenakis.org/fxe/asso/archives.html>.
Inventaire manuscrit : MMA-132-133
« Pionnier authentique dans l'art de la collection, c'est-à-dire de la recherche et de la trouvaille de ces documents-témoins du temps présent ou passé que l'on doit saisir au passage sous peine de les voir disparaître à jamais », ainsi Roger Lecotté, président du Vieux Papier, définissait-il Henry Vivarez, fondateur de l'association. Né à Sète en 1847 dans une famille de négociants en vin, Vivarez entra à l'École Polytechnique et fit une belle carrière d'ingénieur. Mais c'est par ses collections qu'il est passé à la postérité. Si la Bibliothèque Nationale se vit gratifiée de ses vues d'optique, de ses images d'Epinal, de ses gravures au physionotrace, calendriers et ex-libris, de nombreux établissements ont hérité sa moisson: la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, la Bibliothèque de l'Opéra, le Musée des Arts décoratifs, le Musée de la Préfecture de police, pour ne citer que ceux-ci.
Marque de collection : H. Vivarez
Lugt, Frits. Les Marques de collections de dessins et d’estampes… Amsterdam, 1921 n° 2495. Lecotté, Roger. « Henry Vivarez. fondaleur du Vieux-Papier, 1847-1915 » Le Vieux Papier, oct. 1967, t. 25, fasc. 223, p. 93-94.
Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes ».Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132.
Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes », Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132, p. 5-27. N° 35
Acteur, metteur en scène, auteurs d’essais et de poèmes
Antoine Vitez est né à Paris en 1930. Après son baccalauréat, il s’inscrit à l’Ecole nationale des langues orientales et à l’Ecole de théâtre du Vieux-Colombier. Il commence dès lors à jouer de petits rôles au théâtre. En 1950, ayant échoué au concours d’entrée du Conservatoire national d’art dramatique, il suit les cours de Tania Balachova au Théâtre de l’Atelier. Tout en poursuivant sa carrière d’acteur, il commence à traduire des textes russes – il traduira Tolstoï, Tchekhov, Cholokhov, Maïakovski, Gorki…mais aussi des auteurs grecs, en particulier Yannis Ritsos. Il rédige également des articles pour la revue Théâtre populaire et adhère au Parti communiste (1957). Il rencontre Louis Aragon, qu’il accompagne en 1960 en URSS, pour la préparation d’un ouvrage. En 1962-1963, il est engagé au Théâtre du quotidien de Marseille. Il y organise des lectures, des conférences, écrit quelques textes et joue parfois. Mais c’est au Théâtre-Maison de la Culture de Caen qu’il réalise ses premières mises en scène : Électre, de Sophocle (1966), Les Bains, de Maïakovski (1967). En 1968, il est nommé professeur au Conservatoire national d’art dramatique de Paris. Il poursuit son travail de metteur en scène dans divers théâtres, notamment à Grenoble, mais aussi au Théâtre des Amandiers de Nanterre où il est enseignant. En 1971, il propose aux autorités municipales d’Ivry un projet s’appuyant sur le principe du « théâtre de quartier » : présenter au plus grand nombre, avec peu de moyens, des textes d’une grande qualité littéraire. Une double structure est mise en place : L’Atelier théâtral, lieu d’enseignement et le Théâtre des Quartiers, qui prend la forme d’une société coopérative de production. Le premier cours de l’Atelier théâtral d’Ivry a lieu en janvier 1972, la première représentation en mai suivant. Il s’agit du Faust de Goethe, qui inaugure pour Antoine Vitez, une période très féconde au cours de laquelle il présente des auteurs classiques mais aussi des contemporains comme Brecht, Kaliski, Vinaver. En 1981, Antoine Vitez est nommé directeur du Théâtre national de Chaillot, où il entend proposer, après Jean Vilar, un « théâtre élitaire pour tous », exigeant, attentif au langage. Il y connaîtra de très grands succès, en particulier dans sa mise en scène du Soulier de satin, de Paul Claudel (1987). En 1988, il devient administrateur de la Comédie française. Il y met en scène Le Mariage de Figaro de Beaumarchais et La Vie de Galilée de Brecht. Il décède le 29 avril 1990.
Le Département des arts du spectacle conserve un ensemble de documents relatifs à l’activité d’Antoine Vitez au Théâtre des quartiers d’Ivry et au Théâtre national de Chaillot : - ses écrits : articles de presse, débats, entretiens, textes concernant son enseignement du théâtre, notamment à l'Atelier d'Ivry - des documents concernant ses mises en scène depuis 1966 : programmes, articles de presse, photographies - des archives administratives concernant le Théâtre des Quartiers d'Ivry et le Théâtre national de Chaillot.
Ce fonds est coté 4-COL-49. Un inventaire (Inv. 30) est disponible en salle de lecture.
Copfermann, Émile. Conversations avec Antoine Vitez. [Nouv. éd.]. Paris : POL, 1999 257 p. : ill. ; Ubersfeld, Anne. Antoine Vitez. Paris, Nathan, 1998 127 p. (Arts du spectacle ; 192).
Vitez, Antoine. Écrits sur le théâtre. Paris, P.O.L., 1994-1998 5 volumes
Autres sources : IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine)