Le secrétariat général proprement dit est l’auxiliaire le plus proche de l’administrateur général, qu’il seconde dans ses relations avec l’extérieur comme avec les départements et dans les études sur le fonctionnement des services et sur les réformes éventuelles. Un « secrétariat technique » qui fut créée pour remplir une partie de ces tâches n’a pas répondu aux espoirs qu’avaient fondés sur lui ses promoteurs parce qu’il est sans cesse sorti de sa compétence, s’immisçant dans des problèmes qui incombaient soit à l’administration centrale, soit aux divers départements. Son immixtion dans les publications professionnelles telle que catalogues, guides ou manuels, a eu pour effets principaux des retards, des erreurs et du gaspillage. La préparation d’une nouvelle loi sur le dépôt légal a abouti en 1943 à un texte presque aussi légèrement étudié que celui qui venait de se révéler inapplicable en 1941. La refonte du règlement intérieur, les négociations relatives à la direction des bibliothèques et à l’organisation de la documentation, ne dépassèrent pas le stade d’ébauches. Aussi ce service a-t-il pu être liquidé sans dommage. Il eut été au contraire du devoir du secrétaire général de poursuivre les études sur le problème des locaux dont nous avons dit l’urgence et la gravité.
Le secrétariat général est composé des services administratifs : courrier, archives, personnel auquel il convient d’ajouter le service social, service intérieur, surveillance, sécurité, entretien des locaux et du mobilier, cartes de lecteurs, caisse et comptabilité, et des services généraux divers de caractère plus technique, fonctionnant en liaison avec les départements : prêts, reliure, photographie.
« Rapport 1946-1969-1978-1979 » : Rapport sur la réunion des bibliothèques nationales pendant les années 1943 et 1944