Recherches sur les archives du département des Monnaies, médailles et antiques, les registres d'inventaire et les liens avec les collections numismatiques du département.
Le corpus de manuscrits réuni sous l’appellation « collection de Brienne » a été constitué par Antoine de Loménie de Brienne (1560-1638), nommé secrétaire d’État de la maison du roi en 1613. Il constitua cette collection à l’attention de son fils Henri-Auguste (1595-1666) amené à lui succéder dans cette charge. Pour assurer sa formation, il entreprit de réunir des copies des principales pièces d’archives relatives à l’histoire de France et à l’administration du royaume, mais également à l’histoire des monarchies européennes et aux relations diplomatiques qu’elles sous-tendaient.
Etablir le périmètre, l'historique et la description des fonds du private press movement de la BnF. La Bibliothèque nationale de France possède en effet des fonds de ce moment très particulier de l'imprimerie bibliophilique du XIXe siècle : des ouvrages de Eragny Press de Lucien Pissarro à la Réserve des livres rares, mais aussi le fond Craig Gordon au département des arts du spectacle, etc.
Il s'agit d'évaluer et montrer ces fonds de façon complète et cohérente pour approfondir les résurgences du private press movement en Europe autour de 1900.
Ce travail s’intègre dans un projet plus vaste lié au Répertoire de fonds pour l'histoire et la philosophie des sciences et des techniques (RHPST) mené par le Centre d'Archives en Philosophie, Histoire et Édition des Sciences (CAPHÉS). Il permettra parallèlement de mettre à jour et enrichir le Dictionnaire des fonds spéciaux et des principales collections et provenances de la BnF.
La Librairie que le roi Charles V avait organisée au Louvre et dans ses différentes résidences parisiennes comptait environ 1100 manuscrits, un chiffre exceptionnel pour une bibliothèque princière, en majeure partie en français. Du fait de son importance numérique et intellectuelle, elle se trouvait être le pendant aristocratique, en langue vernaculaire de ce qu’était, à la même époque la Bibliothèque du collège de Sorbonne, en latin, pour le monde universitaire.