La Librairie que le roi Charles V avait organisée au Louvre et dans ses différentes résidences parisiennes comptait environ 1100 manuscrits, un chiffre exceptionnel pour une bibliothèque princière, en majeure partie en français. Du fait de son importance numérique et intellectuelle, elle se trouvait être le pendant aristocratique, en langue vernaculaire de ce qu’était, à la même époque la Bibliothèque du collège de Sorbonne, en latin, pour le monde universitaire.
Ce projet étudie la constitution des fonds imprimés allemands à la Bibliothèque royale, nationale puis impériale pendant la période 1750-1815. Il s’intéresse plus largement aux transferts culturels en cours à cette époque.
Dans la continuité des travaux publiés dans les Mélanges autour de l'histoire des livres imprimés et périodiques, Paris : Bibliothèque nationale de France, 1998, le projet vise à retracer l'histoire des catalogues imprimés et l’histoire de la cotation.
Ce dictionnaire (http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds-sp%C3%A9ciaux-principales-collections-provenances) recense les noms, intitulés et dénominations utiles pour identifier ou connaître les fonds spéciaux, principales collections et provenances des documents conservés à la BnF. Chaque fonds, identifié par un nom propre ou une dénomination particulière (par exemple « Provinces de France »), est décrit de manière succincte ou plus approfondie.