Léopold Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale [nationale] : étude sur la formation de ce dépôt, comprenant les éléments d’une histoire de la calligraphie, de la miniature, de la reliure et du commerce des livres à Paris avant l’invention de l’imprimerie, 1868-1881, t. II, p. 290. Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 74.
Noailles (Correspondance et papiers de la famille de), 1557-1755.
Département des Manuscrits , Fonds français 6908-6953. Inventaire par Marius Sepet. – 167 ff. mss.
Conservés par le département des Manuscrits, les manuscrits du maréchal de Noailles sont entrés dans les collections de la Bibliothèque nationale de France par acquisitions onéreuses et par dons. En novembre 1740, cinq cents volumes dont plus de deux cents manuscrits sont achetés au maréchal de Noailles. Certaines pièces remarquables ont ainsi été acquises, notamment les évangiles dits de « Charles le Chauve » (ms. latin 323), une Bible en quatre volumes richement enluminée (ms. latin 6) ainsi que la Bible de Clément VII (ms. latin 7). En 1749, le maréchal de Noailles remet également à la Bibliothèque les mémoires originaux de Louis XIV (fonds français 6732-6734). En 1756, il fait don d’une volumineuse collection de manuscrits, la plupart modernes. Tout d’abord considérés comme la suite de la collection Dupuy, ils sont désormais classés sous les n° 6367-6416 du fonds français. Un inventaire de la correspondance de la famille de Noailles a été réalisé par Marius Sepet.
DELISLE, Léopold « Le cabinet des manuscrits de la bibliothèque impériale ». t. 1, p. 414 (Numérisation disponible en ligne sur Gallica) . OMONT. H. « Ancien inventaires et catalogues de la Bibliothèque Nationale ». Ernest Leroux, Paris, 1921.
« Catalogue général des manuscrits latins ». Paris, Bibliothèque Nationale, 1975.
Léopold Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale [nationale] : étude sur la formation de ce dépôt, comprenant les éléments d’une histoire de la calligraphie, de la miniature, de la reliure et du commerce des livres à Paris avant l’invention de l’imprimerie, 1868-1881, t. I, p. 414. Henri Omont, Concordances des numéros anciens et des numéros actuels des manuscrits latins de la Bibliothèque nationale, précédées d’une notice sur les anciens catalogues, Paris : E. Leroux, 1903, p. 81-83. Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 73.
Nice, Bibliothèque municipale [Réserve des livres rares, TOLBIAC]
Le 29 décembre 1882, la Bibliothèque nationale notait parmi ses acquisitions l’entrée de 60 ouvrages anciens envoyés par la Bibliothèque municipale de Nice (Alpes-Maritimes), en échange de l’envoi d’ouvrages de référence et de la restauration d’une reliure exécutée pour Jean Grolier. Parmi ces ouvrages se trouvent au moins 23 éditions incunables : principalement des pièces de faible étendue, discours ou sermons d’origine italienne et provenant de couvents supprimés en 1792 – Nice n’étant pas française en 1789-1790, les lois révolutionnaires ne s’y appliquèrent que cette année-là.
Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes », Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132, p. 5-27. N° 13 Voir aussi : Portefeuilles rouges