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Département de l'Audiovisuel

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Godovitch

Le possesseur
Nom: 
Godovitch
Origine géographique: 
France
La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Date d'entrée: 
1991
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
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Guy Ferrant

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Guy
Nom: 
Ferrant
Origine géographique: 
France

Ferrant, Guy (???? - vers 1963)

Les témoignages permettant de tisser la trame d’une biographie de Guy Ferrant sont quasi inexistants. Il fut le compagnon et le secrétaire du compositeur Reynaldo Hahn à partir des années 1930, avec qui il constitua la collection de disques évoquée ici. Le catalogue commercial de la maison Pathé le mentionne, en 1938, comme interprète aux Bouffes-parisiens. Trois enregistrements datant des années 1930, restituent sa voix de ténor (1). Il lègue de son vivant, avant 1938, au Musée de la parole et du geste (voir notice) un fonds de 1863 disques 78 tours et 65 cylindres. A sa mort, pour des raisons d’ordre administrative, cette collection est mise en dépôt à l’Institut de musicologie de l’Université de Paris. Elle n’intègre les collections patrimoniales de la Phonothèque nationale qu’en 1968.
Cette collection, consacrée pour l’essentiel à l’art vocal, témoigne, à travers la production phonographique des quatre premières décennies du XXème siècle, des voix des grands interprètes de l’époque (Enrico Caruso, Edmond Clément, Nellie Melba…), dont certains, telle Adelina Patti (née en 1843), avaient vécu l’apogée de leur art au siècle précédent. Les cylindres recèlent un rarissime témoignage de la voix du ténor belge Ernest Van Dyck. C’est grâce à ce fonds que le département possède les enregistrements de Mary Garden interprétant des œuvres de Claude Debussy, accompagnée au piano par le compositeur (1904) dans une réédition Victor datant de 1937. Y figure également une interprétation en français de la mélodie de Reynaldo Hahn D’un cimetière par la soprano Lotte Lehmann, rare preuve de sa remarquable diction dans notre langue (1939). Sur chaque pochette Guy Ferrant précise les autres artistes contemporains ayant enregistré le même extrait d’œuvre. La chanson y tient également une certaine place où se mêlent les interprètes de chansons de genre (Damia, Fréhel…), ceux venus du music-hall (Dranem, Polin…) ou du cinéma (Marlène Dietrich…). La musique instrumentale y tient une infime place, mais dans l’esprit d’y réunir des interprétations peu courantes, telle cette Rêverie à Blidah extraite de la Suite algérienne de Camille Saint-Saëns enregistrée au piano par le compositeur (1919).
Quelques disques de diction complètent cet ensemble lyrique retraçant les voix de Sarah Bernhardt, Georges Berr… Enfin, un enregistrement Odéon, publié en 1928, fixe la voix des aviateurs Costes et Le Brix racontant leur raid autour du monde.
Au-delà de la qualité du contenu de ces enregistrements, le fonds Guy Ferrant constitue une contribution à l’histoire de l’édition phonographique, car l’essentiel des marques discographiques y apparait : Fonotipia, Gramophone, Odéon, Parlophone, Pathé, Polydor, Victor, pour ne citer que les « majors » de l’époque.

Bibliographie: 

Gavoty, Bernard, Reynaldo Hahn : le musicien de la Belle-Epoque, Paris, Buchet-Chastel, 1997

La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Bruno Sébald
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Gustave Eiffel

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Gustave
Nom: 
Eiffel
Origine géographique: 
France

D’origine allemande (son patronyme est Bonickhausen), l’ingénieur Gustave Alexandre Eiffel est né à Dijon en 1832. Après avoir participé à la mise en place du réseau de chemin de fer français, il fonde en 1867 les Ateliers mécaniques de Levallois. Il s’illustre alors dans la réalisation d’ouvrages d’art métalliques d’une très grande audace (coupole de l’observatoire de Nice de 22 m de diamètre, en 1885). Abandonnant peu à peu la fonte pour le fer laminé en treillis, il réalise des ponts suspendus d’une portée inimaginable jusqu’alors (pont sur le Douro en 1877, viaduc de Garabit de 165 m en 1884). Le choix du projet “ aérien ” de Gustave Eiffel en 1886 pour réaliser le monument phare de l’Exposition universelle qui commémore le centenaire de 1789 est d’une grande audace.

Lorsque l’exposition ouvre, le 6 mai 1889, la foule qui se presse sur le tapis roulant peut découvrir deux merveilles technologiques, la tour métallique qui domine Paris de 1000 pieds et le phonographe d’Edison. L’inventeur américain est au pinacle de sa notoriété. Ses inventions sont présentées à deux endroits, dans la section des États-Unis et dans un pavillon qu’il a conçu à cet effet et qui remporte immédiatement le succès. Quelques jours après, Edison rencontre Eiffel. Il est invité dans le salon de l’ingénieur au 3ème étage de la tour. On sait que Thomas Edison donne alors un phonographe Class M à Eiffel (ou le lui fait parvenir quelques mois plus tard). Une dédicace signée le 10 septembre 1889 par l’inventeur américain indique : “ To M. Eiffel, the brave builder of so gigantic and original specimen of modern engineering, from one who has the greatest respect for all Engineer including the Great engineer, the Bon Dieu ”. La rencontre entre les deux hommes s’arrête là.

Edison présente son invention à l’Académie des sciences et continue son voyage promotionnel parmi les grandes cours d’Europe. Le phonographe que possède Eiffel reste alors l’un des seuls spécimens sur le continent européen. Le class M est en effet le premier phonographe a avoir été construit industriellement par la North American Phonograph Cy (depuis juillet 1888). Il est alors très peu vendu. Conçu pour faciliter le travail des dactylographes, son succès viendra dès 1893-1895 par le détournement d’usage qui le transforme en appareil de loisir. Eiffel, quant à lui, s’en servira exclusivement pour enregistrer des voix lors de réunion familiale ou amicale. On peut supposer qu’il a lui même raboté plusieurs cylindres, comme cela était prévu par le constructeur. Ceux qui nous sont parvenus ont été enregistrés en février et mars 1891 ou début 1898. Ils nous restituent, outre la voix d’Eiffel, celle d’Ernest Renan, de l’astronome Jules Janssen, de l’écrivain Vallery-Radot et du physicien Eleuthère Mascart. Une autre série contient les voix des enfants et petits enfants de Gustave Eiffel, des poèmes lus et divers enregistrements. L’attribution des voix, pour certains enregistrements, est encore incertaine. Ces cylindres constituent donc les plus anciens enregistrements réalisés en France conservés jusqu’à aujourd’hui. Cette transmission a été faite grâce à Jean Thévenot, homme de radio, qui les redécouvre en 1953 chez les descendants d’Eiffel, grâce aussi au Musée d’Orsay à qui ils ont été donnés et qui les a déposé à la BnF (arrêté ministériel du 23 juin 1988).

Bibliographie: 
  • Baldwin, Neil. Edison : inventing the century. Hyperion, 1995.
  • Charbon, Paul. Le phonographe à la Belle Epoque. Paris : Sodim, 1977.
  • Loyrette, Henri. Gustave Eiffel. Paris : Payot, 1986
La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Type d'entrée: 
Dépôt
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Antoine Provansal
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Exposition coloniale internationale de Paris en 1931

Le possesseur
Nom: 
Exposition coloniale internationale de Paris en 1931
Origine géographique: 
France

Exposition coloniale internationale de Paris, 1931

En 1931, le Musée de la parole et du geste de l’Université de Paris (voir notice) profite de la tenue de l’Exposition coloniale internationale au bois de Vincennes pour y enregistrer les divers peuples et ethnies présents sur l’Exposition. Sous la conduite de Hubert Pernot (voir notice), puis de Philippe Stern, il s’agit pour le Musée de réaliser une "anthologie musicale de l’Exposition". On ne peut nier que les enregistrements sonores effectués par le Musée de la parole pendant l’Exposition coloniale s’inscrivent à la fois dans le dispositif de propagande de cette dernière, et dans la mise en spectacle des colonies qui en résulte. Les courriers échangés dès 1928 par le commissaire général de l’Exposition, le maréchal Lyautey, et Hubert Pernot, alors directeur du Musée de la parole et du geste le confirment. De même, les accords passés entre le Musée et la compagnie phonographique Pathé pour l’édition d’un "choix" de pièces, témoignent d’une volonté très forte du Musée quant à la diffusion de ces enregistrements auprès du public et à l’exclusivité qu’il en revendique. Pour autant la valeur intrinsèque de ces documents est réelle.

En 1932, André Schaeffner ne s’y trompera pas, qui fera de ces enregistrements la première collection sonore à intégrer la toute nouvelle phonothèque qu’il vient de créer au sein du Musée d’ethnographie du Trocadéro (futur Musée de l’Homme en 1937). Les 346 enregistrements effectués sur 189 disques 78 tours double face 25 cm par le Musée de la parole pendant l’Exposition coloniale, ont été transférés en 1996 sur 23 disques compacts par le Département de l’Audiovisuel de la BnF. Ils sont consultables sous cette forme dans les salles audiovisuelles : B (espace tout public, Haut de jardin) et P (espace chercheurs, Rez-de-jardin), du site François-Mitterrand de la Bibliothèque. Aux enregistrements sonores, il faut ajouter les 157 photographies prises par le photographe Paul Pivot pour le compte du Musée de la parole. Chaque interprète ou troupe figurant sur les enregistrements sonores a été ainsi photographié. Ces clichés ont également été numérisés par le Département de l’Audiovisuel de la BnF et sont consultables dans les salles audiovisuelles, B et P, du site François Mitterrand de la Bibliothèque.

Voir aussi Musée de la parole et du geste Pernot, Hubert

Bibliographie: 
  • Archives du Département de l’Audiovisuel
  • A Paris en 1931 : Exposition coloniale internationale : guide officiel. Texte de A. Demaison
  • Ageron, Charles-Robert. "L’Exposition coloniale de 1931 : mythe républicain ou mythe impérial ?". Dans : Les lieux de mémoire, t. I : La République. Paris : Gallimard, 1984. P. 561-591
  • Lebovics, Herman. "Donner à voir l’Empire colonial : l’Exposition coloniale internationale de Paris de 1931", Gradhiva, n°7, hiver 1989-1990, pp. 18-28
La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Pascal Cordereix
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Roger Dévigne

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Roger
Nom: 
Dévigne
Origine géographique: 
France

Dévigne, Roger (1885-1965)

Roger Dévigne est né en 1885 à Angoulême et a mené conjointement, tout au long de sa vie, une triple activité de poète-écrivain-imprimeur, de journaliste et de folkloriste. En 1932 il est nommé sous-directeur du Musée de la parole et du geste (Voir Pernot, Hubert) de l’Institut de phonétique à l’Université de Paris, Pierre Fouché en étant lui le directeur en titre. Puis par arrêté du 28 avril 1938, “sous-directeur du Musée de la parole, [il] est chargé de la direction de la Phonothèque nationale ” créée par décret du 8 avril 1938. Roger Dévigne est ainsi le premier directeur de la Phonothèque nationale avec pour mission la collecte du dépôt légal des phonogrammes (dépôt légal institué par la loi du 19 mai 1925 mais resté lettre morte jusqu’en 1938).
Le premier dépôt légal de phonogrammes a lieu le 25 janvier 1940 et ce sont 18 disques qui sont ainsi déposés.
De 1932 à son départ à la retraite en 1953, parallèlement à la mise en place de la Phonothèque nationale et du dépôt légal des phonogrammes, Roger Dévigne développe un programme d’enregistrements inédits qui tient en deux points essentiels :
- des anthologies sonores (des poètes dits par eux-mêmes, des aviateurs et de l’éloquence judiciaire) qui sont la continuation des "Voix célèbres" de Ferdinand Brunot
- des atlas de "géographie sonore" pour reprendre son expression qui recouvrent en fait les enregistrements de folklore. A ce titre, il effectue plusieurs missions de collecte phonographique "sur le terrain" en France. La première se déroule en Alpes-Provence en août 1939 et est interrompue par la déclaration de guerre. Dès 1940 Roger Dévigne se replie en zone libre, à Toulouse. C’est de là qu’il va mener une collecte phonographique en Languedoc-Roussillon et dans les Pyrénées orientales et ariégeoises, entre octobre 1941 et août 1942. Après la guerre, il accomplit 2 autres missions de collecte : en Vendée et en Normandie, en juin et août 1946. Parallèlement, durant les années 1930, le Musée de la parole va prêter du matériel d’enregistrement à des missions partant pour l’étranger. On peut citer la mission de Paul Émile Victor au Groenland en 1935-1936, ou encore celle de Creston et Divry dans les Iles Feroe en juillet 1939.
L’activité du Musée de la parole cesse avec le départ en retraite de Roger Dévigne en 1953. Les collections du Musée sont définitivement intégrées à la Phonothèque nationale en 1963 que dirige Roger Décollogne depuis 1954.
L’"héritage" de Roger Dévigne au département de l’Audiovisuel est constitué non seulement des collections d’enregistrements sonores qu’il a produits mais aussi de sa collection personnelle de disques léguée à sa mort à la Phonothèque nationale.

Bibliographie: 

Dévigne, Roger. Le Musée de la parole et du geste : les collections, le laboratoire, la phonothèque, Paris, 1935
Dévigne, Roger. De la mission des Ardennes (1912) à la mission Alpes-Provence (1939). Tiré à part, extrait des Annales de l'Université de Paris, 1941
Dévigne, Roger. Mission Languedoc-Pyrenées. I. Languedoc, Quercy, Rouergue, Bigorre, Vallespir, Couserans : rapport adressé à M. le Recteur de l'Université de Paris et à M. le Recteur de l'Université de Toulouse. Paris, 1942
Dévigne, Roger. La Phonothèque nationale : bilan de dix ans de travail, le dépôt légal, la lecture sonore, l'histoire et la géographie sonores, les anthologies phonographiques. Paris, 1949

La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Fonds
Auteur de la fiche: 
Pascal Cordereix
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