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Département de l'Audiovisuel

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Exposition coloniale internationale de Paris en 1931

Le possesseur
Nom: 
Exposition coloniale internationale de Paris en 1931
Origine géographique: 
France

Exposition coloniale internationale de Paris, 1931

En 1931, le Musée de la parole et du geste de l’Université de Paris (voir notice) profite de la tenue de l’Exposition coloniale internationale au bois de Vincennes pour y enregistrer les divers peuples et ethnies présents sur l’Exposition. Sous la conduite de Hubert Pernot (voir notice), puis de Philippe Stern, il s’agit pour le Musée de réaliser une "anthologie musicale de l’Exposition". On ne peut nier que les enregistrements sonores effectués par le Musée de la parole pendant l’Exposition coloniale s’inscrivent à la fois dans le dispositif de propagande de cette dernière, et dans la mise en spectacle des colonies qui en résulte. Les courriers échangés dès 1928 par le commissaire général de l’Exposition, le maréchal Lyautey, et Hubert Pernot, alors directeur du Musée de la parole et du geste le confirment. De même, les accords passés entre le Musée et la compagnie phonographique Pathé pour l’édition d’un "choix" de pièces, témoignent d’une volonté très forte du Musée quant à la diffusion de ces enregistrements auprès du public et à l’exclusivité qu’il en revendique. Pour autant la valeur intrinsèque de ces documents est réelle.

En 1932, André Schaeffner ne s’y trompera pas, qui fera de ces enregistrements la première collection sonore à intégrer la toute nouvelle phonothèque qu’il vient de créer au sein du Musée d’ethnographie du Trocadéro (futur Musée de l’Homme en 1937). Les 346 enregistrements effectués sur 189 disques 78 tours double face 25 cm par le Musée de la parole pendant l’Exposition coloniale, ont été transférés en 1996 sur 23 disques compacts par le Département de l’Audiovisuel de la BnF. Ils sont consultables sous cette forme dans les salles audiovisuelles : B (espace tout public, Haut de jardin) et P (espace chercheurs, Rez-de-jardin), du site François-Mitterrand de la Bibliothèque. Aux enregistrements sonores, il faut ajouter les 157 photographies prises par le photographe Paul Pivot pour le compte du Musée de la parole. Chaque interprète ou troupe figurant sur les enregistrements sonores a été ainsi photographié. Ces clichés ont également été numérisés par le Département de l’Audiovisuel de la BnF et sont consultables dans les salles audiovisuelles, B et P, du site François Mitterrand de la Bibliothèque.

Voir aussi Musée de la parole et du geste Pernot, Hubert

Bibliographie: 
  • Archives du Département de l’Audiovisuel
  • A Paris en 1931 : Exposition coloniale internationale : guide officiel. Texte de A. Demaison
  • Ageron, Charles-Robert. "L’Exposition coloniale de 1931 : mythe républicain ou mythe impérial ?". Dans : Les lieux de mémoire, t. I : La République. Paris : Gallimard, 1984. P. 561-591
  • Lebovics, Herman. "Donner à voir l’Empire colonial : l’Exposition coloniale internationale de Paris de 1931", Gradhiva, n°7, hiver 1989-1990, pp. 18-28
La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Pascal Cordereix
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Gilles Deleuze

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Gilles
Nom: 
Deleuze
Origine géographique: 
France

Deleuze, Gilles (1925-1995)

Né à Paris en 1925, il y fait ses études secondaires. Après l’agrégation de philosophie en 1948, il enseigne au lycée, dans plusieurs villes françaises. Après sa thèse et un passage à la Sorbonne, il obtient un poste à l’Université de Lyon, avant de rejoindre, en octobre 1969, l’Université de Paris VIII à Vincennes. Il y enseigne jusqu’au 30 septembre 1987. Lorsqu’il entre à Vincennes, Gilles Deleuze vient d’écrire Différence et répétition, texte qui précise et condense sa critique de la rationalité du discours de savoir et du discours philosophique, en particulier. La capacité qu’il a de penser au moment même où il enseigne et sa remise en cause de toute systématisation, y compris celle des discours révolutionnaire et psychanalytique, attirent beaucoup de monde.

Ses cours deviennent peu à peu un lieu de passage essentiel pour les étudiants de l’Université de Paris-Vincennes. Une génération viendra s’y confronter à la “ métaphysique nomade ” qu’il pratique. Dès la fin des années 1970, Deleuze autorise certains étudiants à enregistrer ses cours sur magnétophone ou, plus rarement, sur magnétoscope. Certains étudiants, comme Marielle Burckhalter ou d’autres, ont pu conserver la trace vocale de cette pédagogie réflexive. Les années 1981-1982, 1982-1983, 1983-1984 et 1984-1985 en particulier, sont consacrées au cinéma. À partir de considérations de Bergson sur la perception, Deleuze entame une analyse de l’ “ image dans le temps ”. Il prend ses exemples parmi l’œuvre de quelques grands réalisateurs en les inscrivant dans le continuum de l’histoire du cinéma, pour les confronter avec des catégories philosophiques qu’il revisite à l’occasion, espace, image, temps... Il propose alors une classification dynamique des moyens du cinéma (le montage, la couleur, le plan...). Son analyse du cinéma s’inscrit dans la volonté de déplacer “ l’espace de la pensée ”. Elle lui permet, par ce détour, de revenir aux textes des philosophes qui l’ont inspiré, Spinoza, Bergson, Nietzsche, mais aussi Kant, Hegel, Platon.

Les autres cours enregistrés font référence soit aux premiers textes de Deleuze, soit à des textes qu’il est en train d’écrire. Il reprend, développe ou critique, Nietzsche et la philosophie de 1962, L’Anti-Œdipe de 1972, Mille plateaux de 1980, le Foucault de 1986, Liebnitz et le baroque de 1988. Ces cours réalisent ainsi le projet d’une philosophie intempestive, au sens de Nietzsche, c’est-à-dire qui choisit librement son objet, là où le désir et la curiosité les poussent, au besoin hors du champ étroit des préoccupations philosophiques traditionnelles. Par la volonté de Gilles Deleuze, de sa famille, de l’Université de Paris-VIII (transférée à Saint-Denis en 1980), par celle des différents étudiants qui ont réalisés ses enregistrements, les cours du 6 novembre 1979 jusqu’au 25 mai 1987, soit huit années universitaires, sont venus rejoindre les collections de documents sonores du département de l’Audiovisuel de la BnF.

La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Antoine Provansal
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Charles Delaunay

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Charles
Nom: 
Delaunay
Origine géographique: 
France

Charles Delaunay est le fils des peintres Sonia et Robert Delaunay. Même s’il n’en est pas le fondateur, il est membre du Hot Club de France dès 1934. En 1935, il fonde avec Hugues Panassié la revue “Jazz Hot” dont il est le directeur jusqu’en 1980. En 1936, avec la Hot Discography, il innove en publiant la première discographie et donc a fortiori la première discographie de jazz. La marque Swing qu’il fonde en 1937 est la première compagnie de disques de jazz créée au monde. Il y enregistre des musiciens français ainsi que des musiciens américains de passage à Paris. Le catalogue Swing est racheté en 1951 par Vogue dont Charles Delaunay est également l’un des initiateurs avec Léon Cabat.
Sous l’occupation, il devient l’impresario de Django Reinhardt, puis celui de Sidney Bechet à partir de 1951. Charles Delaunay fut également organisateur de concert, programmateur de festivals et producteur de radio.
Mais Charles Delaunay était aussi et surtout un grand collectionneur de disques (78 tours, 33 tours, 40 cm, etc.), de livres, de périodiques et de films.
En 1980 une donation sous réserve d’usufruit est signée entre la Bibliothèque nationale et Charles Delaunay. C’est ainsi qu’à sa mort en 1988, les archives personnelles de Charles Delaunay : à savoir : la documentation sur Django Reinhardt et sur Sidney Bechet ; les courriers et factures de Jazz Hot ainsi que de Swing, des informations discographiques sur les musiciens américains comme sur les musiciens français, des photographies, des affiches de concerts, des périodiques… intègrent les fonds du Département de la Phonothèque et de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale. Il faut ajouter à cet ensemble archivistique la collection personnelle de phonogrammes de Charles Delaunay forte de 22 000 documents dont environ 11 000 disques 78 tours et 11 000 microsillons.

Bibliographie: 

Inventaire manuscrit des enregistrements sonores du fonds Charles Delaunay
Inventaire dactylographié du fonds d’archives Charles Delaunay (en cours de réalisation)
Ruppli, Michel , Swing, Paris, 1989
Ruppli, Michel, Vogue, Paris, 1992

La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Pascal Cordereix
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Congrès de musique arabe du Caire

Le possesseur
Nom: 
Congrès de musique arabe du Caire
Origine géographique: 
France

Congrès de musique arabe du Caire, 1932

Convoqué par le roi Fouad 1er d’Egypte le premier Congrès de musique arabe s’est tenu au Caire du 28 mars au 3 avril 1932. Le principal instigateur en fut le baron Rodolphe d’Erlanger, spécialiste de la musique arabe. Mais atteint par la maladie, ce dernier ne put y participer et décédera quelque mois après sa tenue.
Le Congrès de musique arabe est la première manifestation d’importance internationale à se tenir sur une musique non occidentale. Nombre de personnalités furent invitées à s’y rendre, parmi lesquelles les compositeurs Bela Bartok, Paul Hindemith…, les musicologues Erich Moritz von Hornbostel, Curt Sachs, Muhammad Kâmil al-Hajjâj, Mahmûd Ahmad al-Hifnî…
Si dans ses objectifs initiaux figure une volonté affirmée de “ modernisme ” et de théoricisation de la musique arabe, avec le recul, le Congrès apparaît comme “ une redécouverte de la tradition et à sa référence en tant que base historique ” (Poché, 1998, 24).
Dans ce contexte, le Congrès fut aussi l’occasion d’entendre les interprètes, solistes et ensembles, parmi les plus prestigieux des musiques arabo-maghrébines de l’époque.
Or la particularité du Congrès Réserve des livres rareside en ce qu’une section entière y fut consacrée à l’enregistrement phonographique, légitimant ce dernier comme moyen d’analyse et de réflexion musicologique. 342 faces de 78 tours furent ainsi enregistrées par la marque Gramophone pendant le Congrès.
D’un point de vue artistique, l’ensemble se situant à la fin de la période de la nahda (Renaissance arabe) revêt alors un caractère historique et musical d’une valeur incomparable. Au côté des musiques profanes savantes et populaires, citadines et rurales, on relèvera notamment un certain nombre d’enregistrements religieux rarissimes comme celui du rituel d’invocation de Dieu de la confrérie sunnite Badawiyya, celui du concert sacré des Mawlawiyya (les “ derviches tourneurs ”) du Caire ou encore les enregistrements de l’église copte orthodoxe egyptienne.
Philippe Stern pour la Musée Guimet, Mmes Hercher Clément et Lavergne pour le Musée de la parole et du geste (voir notice) figuraient parmi les personnalités invitées au Congrès. A ce titre, en 1935, après avoir donné une collection des enregistrements sonores réalisés pendant le Congrès au Musée Guimet et à la British Library, le Roi Fouad 1er eut le même geste pour le Musée de la parole.
Ce sont les seules collections de ces enregistrements existant au monde.

Bibliographie: 

Recueil des Travaux du Congrès de Musique Arabe qui s’est tenu au Caire en 1932 (Hég. 1350) sous le haut patronage de S.M. Fouad 1er, Roi d’Egypte. Le Caire : Imprimerie nationale, 1932
Moussali, Bernard. "Présentation du Congrès de musique arabe du Caire de 1932", Congrès du Caire 1932, 2 disques compacts + 1 brochure. Paris : Bibliothèque nationale, : Institut du Monde arabe, 1988, p. 19-21
Poché, Christian, "Le Congrès de musique arabe du Caire : tenants et aboutissants", Congrès du Caire 1932, 2 disques compacts + 1 brochure., Paris, Bibliothèque nationale, Institut du Monde arabe, 1988, pp. 23-37

La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Type d'entrée: 
Don
Date d'entrée: 
1935
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Pascal Cordereix
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CNRS (Fonds du)

Le possesseur
Nom: 
CNRS (Fonds du)
Origine géographique: 
France

CNRS

Le 30 novembre 1979, le Greco n° 9 : Atlas linguistique de la France par région, du CNRS et le Département de la Phonothèque et de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale signaient une convention. Cet accord avait pour objectif la conservation de tout ou partie des enregistrements sonores réalisés dans le cadre des Atlas linguistiques de la France, puis des ethnotextes, ainsi que la constitution d’archives de sécurité.
Le principe de cette convention reposait sur un système d’échanges réciproques : le chercheur décidant des enregistrements qu’il souhaitait voir conservés, les versait à la Bibliothèque nationale, accompagnés de leurs fiches descriptives. La Bibliothèque nationale en effectuait une copie, restituant les originaux au chercheur, ainsi qu’une ou deux bandes magnétique vierges pour ses travaux à venir. Par ailleurs, une copie des supports sonores archivés à la Bibliothèque nationale devait être déposée dans une institution régionale pour en assurer la consultation auprès du public en région.
Cette convention avait donc pour objectif de permettre à un public de chercheurs d’avoir accès à un fonds patrimonial sonore normalisé et répertorié.
Parallèlement, dans la même dynamique, d’autres enquêtes de chercheurs, isolés ou non, ont été déposés au Département de la Phonothèque et de l’Audiovisuel. Ainsi les 30 enquêtes sur La mémoire orale du Mont Lozère déposées en 1980-81 par le Centre de Recherches sur les ethnotextes, l’Histoire Orale et les Parlers régionaux (CREHOP) d’Aix en Provence, puis, en 1993-94 les 81 enquêtes du programme de recherche Le Pays d’Arles par ses gens, déposées par le même CREHOP, intégré entre temps à l’unité mixte de recherche Telemme.
Il s’agit pour nombre de ces dépôts, de documents sonore non musicaux : récits de vie, mémoire du vécu, techniques et savoir-faire, enquêtes linguistiques, entretiens divers, et pour une moindre part, de chansons et pièces musicales traditionnelles relevant majoritairement du patrimoine “ folklorique ” français.
Cette convention fut essentiellement active durant la réalisation des atlas linguistiques du Gréco n° 9, c’est à dire durant les années 1980, et permis ainsi le dépôt de 1400 phonogrammes sous formes de bandes magnétiques.

La collection
Département: 
Département de l'Audiovisuel
Type d'entrée: 
Dépôt
Date d'entrée: 
1979
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Fonds
Auteur de la fiche: 
Danièle Branger
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