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Département Littérature et art

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Ventes d’objets d’art (V 36)

Le possesseur
Nom: 
Ventes d’objets d’art (V 36)
Origine géographique: 
France

Selon toute vraisemblance, c’est sous l’administration de Léopold Delisle (1874-1905) que les catalogues de ventes d’objets d’art, jusqu’alors conservés aux Recueils, ont été constitués en un fonds particulier sous la cote V36 relevant aujourd’hui du département Littérature et art. En 1876, dans son Rapport au ministre de l’Instruction publique et des beaux-arts sur les travaux d’inventaire et de catalogue de la Bibliothèque nationale, l’administrateur avait mis en avant l’intérêt de regrouper les pièces de même ordre tels que les catalogues de libraires, les prospectus commerciaux et les catalogues de vente. Ces regroupements de pièces diverses furent affectés de la lettre marquant la division Clément à laquelle ils étaient rattachés et d’un chiffre qui demeurait le même pour tous les formats. Les plus intéressants d’entre ces recueils par la matière et l’importance numérique, parmi lesquels le fonds V36, firent l’objet d’un répertoire spécial dressé sous la responsabilité de M. François-Xavier Pelletier, chargé de ce service au bureau du Catalogue. Jusqu’en 1880, les catalogues de vente entrés autrement que par dépôt légal (acquisitions, dons, legs) furent intercalés en cotes bis à l’année de la vente.
A partir de 1881, ceux-ci disposèrent d’une cote pure à part entière. De ce constat, on peut déduire avec une quasi certitude que la constitution du fonds V36 remonte au début des années 1880.
Le premier traitement des catalogues de ventes d’objets d’art est toutefois plus ancien. En effet, la quasi totalité du fonds du XVIIIe siècle porte l’estampille de la Bibliothèque royale propre à la Monarchie de Juillet (types 24 et 25 de Bruno et Josserand, utilisés entre 1833 et 1848).

La majeure partie du fonds est cataloguée à l’unité, par format, à l’intérieur de la série V36 et se retrouve dans BN-Opale+ dans la zone du titre sous la mention Vente (Art) suivie d’une part de la date et du lieu de la vente, de l’autre, du nom du collectionneur, de la date et du lieu de la vente. Entre 1985 et 1994, les catalogues de ventes d’objets d’art ont été rangés et constitués en recueils sous la cote unique « 4° V36 » suivie d’une sous-cote topographique (région administrative pour la France, lieux de vente pour le reste du monde) puis de l’année. Les (rares) folios, ainsi que les catalogues jugés importants (grands commissaires-priseurs, présence d’oeuvres exceptionnelles, collectionneurs connus…), ont toutefois continué à être catalogués à l’unité.
Précisons également que de 1958 à 1970, les catalogues de ventes d’objets d’art ont fait l’objet d’un supplément annuel (le supplément G) à la Bibliographie de la France dans lequel figuraient également les catalogues de ventes de livres et ceux des timbres postes.

Estimé aujourd’hui à environ 55.000 unités, le fonds V36 continue de s’accroître à raison de quelque 1000 volumes par an (en 2002, 753 volumes entrés par DL ; en 2003, 1053 volumes entrés par DL ) entrant par dépôt légal, mais également par dons et acquisitions courantes sous la forme d’abonnements. Le plus ancien catalogue du fonds remonte à 1724 (le XVIIIe siècle est d’ailleurs particulièrement bien représenté). Depuis cette date, tous les siècles sont couverts.
La collection rassemble principalement des catalogues de ventes publiques, celles-ci étant de plusieurs types : ventes de collection, de succession, vente judiciaire ou de faillite, cessation de commerce, vente d’atelier… On y trouve également des catalogues de ventes privées de galeries, de marchands ou d’éditeurs ; d’autres encore sont des listes d’objets proposés par correspondance à des particuliers, des annonces de souscriptions, des catalogues d’exposition-vente ou de vente « à l’amiable » ; quelques égarés enfin correspondent en réalité à des inventaires de collections, privées ou publiques, voire à des catalogues d’exposition.

Le rapport de stage rédigé en décembre 1995 par Hélène Guichard dans le cadre de sa scolarité à l’Ecole nationale du Patrimoine nous fournit de précieuses indications descriptives sur la partie la plus ancienne du fonds (1724-1860). A l’image de l’ensemble des catalogues de ventes imprimés durant cette période, le fonds V36 des XVIIIe et XIXe siècles est constitué de minces et modestes fascicules (21 pages en moyenne), pour la plupart de petit format (87% de format 8°), d’aspect souvent peu engageant du fait du soin manifestement médiocre apporté à leur facture. Les illustrations sont rares (96% n’en comportent aucune). Les annotations sont en revanche assez fréquentes surtout pour le XVIIIe siècle. 97% des catalogues de ventes étudiés sont français, les ventes parisiennes étant largement prépondérantes (91% de l’ensemble du fonds). Cette prééminence de Paris se retrouve d’ailleurs de nos jours.
Grâce à un travail de repérage mené à partir des données fournies par le Répertoire des catalogues de ventes publiques de Frits Lugt, Hélène Guichard a pu établir en outre que, pour la période 1724-1860, le fonds V36 ne compterait pas moins de 1027 pièces uniques sur près de 26.000 catalogues passés en revue dans le Lugt. Sur ces 1027 volumes, 902 unicas ont réellement été identifiés ; le plus ancien d’entre eux date de 1752.

Par sa cohérence, son unité, son importance numérique et le grand nombre d’unicas qu’il contient, le fonds V36 est un fonds de grande valeur, à fort intérêt scientifique, qui mériterait sans aucun doute qu’on le préserve et le valorise davantage.

Bibliographie: 

Jestaz, Juliette. Rapport sur les catalogues de vente d’objets d’art, note interne au Département Littérature et art en date du 25 juin 1996.
Guichard, Hélène. Étude du fonds V36 de catalogues de ventes d’art. Dossier des travaux spécifiques rédigé dans le cadre d’un stage patrimonial (École nationale du Patrimoine) mené entre septembre et décembre 1995.
Bibliothèque d’Art et d’Archéologie Jacques Doucet. Les Ventes d’œuvres d’art. Guide de la recherche sur les catalogues de ventes publiques d’œuvres d’art et les œuvres d’art passées en ventes publiques. sous la dir. d’Agnès Rosolen et Monique Sevin. Juillet 2002.

La collection
Département: 
Département Littérature et art
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Type de fiche: 
Fonds
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Romain Rolland

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Romain
Nom: 
Rolland
Origine géographique: 
France

(Z. Romain Rolland)

Romain Rolland, écrivain français, né à Clamecy en 1866, décédé à Vézelay en 1944. Prix Nobel de littérature en 1915.

A travers sa bibliothèque constituée de ses œuvres, de celles achetées, reçues, c'est le parcours d'une vie qui nous est livrée. De "l'âme enchantée" d'un Jean-Christophe, de son intérêt pour Beethoven, Michel Ange, Tolstoï, des interrogations mystiques, de la découverte d'une sagesse brahmanique, de l'action sociale, il y a tout au long de ces rangées de livres, la pensée de Romain Rolland, son regard universel resté fidèle à son idéal d'humanité. Il ne s'agit pas d'un fonds bibliophilique, il est même en mauvais état mais demeure remarquable du point de vue intellectuel et historique. Il rassemble de nombreux ouvrages dédicacés de Louis Aragon, Jean-Richard Bloch, Marcelle Capy, Jean Cassou, Paul Claudel, Albert Cohen, Copeau, René Crevel, Georges Duhamel, Sigmund Freud, Gandhi, Paul Ginisty, Gorki, Lugné-Poe, Charles Péguy, Jérôme et Jean Tharaud, René Vallery-Radot, Stefan Zweig, etc. Il présente également des exemplaires sur japon impérial, sur vélin, sur hollande, sur vergé d’arches, sur alpha, certains sont reliés pleine peau, demi-chagrin, d’autres encore possèdent des suites de bois gravés, des dessins originaux, certains sont annotés, beaucoup enfin portent l’ex-libris de Romain Rolland. Ce fonds d’une grande variété, est un dépôt de la Chancellerie des Universités de Paris, seuls 3000 ouvrages sur les 15000 auxquels il faut rajouter de nombreux périodiques, appartiennent en réalité à la Bibliothèque nationale de France.

Petit rappel historique, le 20 juin 1950 et le 18 avril 1951, Mme Romain Rolland, légataire universelle fait donation à l'Université de Paris des livres, manuscrits, droits, créances et titres de rentes françaises. L'Université de Paris s'engage alors à préserver "l'héritage spirituel de Romain Rolland" et à organiser une salle particulière à la Bibliothèque Sainte-Geneviève pour accueillir ce fonds en vue d'une Fondation Romain Rolland. En 1961, Mme Romain Rolland conteste la sécurité des locaux, en 1970, sur l'ordre du Recteur, des travaux complémentaires sont exécutés mais ne lui donnent pas plus satisfaction. En 1977, Mme Romain Rolland envisage alors de donner à la Bibliothèque Nationale tous les documents donnés à l'Université de Paris, sans pour autant intenter une action en révocation de sa donation pour inexécution des charges et conditions. Le Recteur de l'Académie de Paris, Chancelier des universités de Paris propose que le fonds Romain Rolland reste la propriété des Universités de Paris, mais que les documents soient déposés à la Bibliothèque Nationale. Le 5 mars 1979, l'Administrateur général de la Bibliothèque Nationale se déclare disposé à accepter le dépôt envisagé par Mme Romain Rolland et par le Recteur chancelier. L'Administrateur général accepte de recevoir en dépôt les documents énumérés dans les actes de donation du 20 juin 1950 et du 18 avril 1951, sans que ce dépôt implique un quelconque transfert de propriété. Une liste notariale est établie pour l'ensemble des volumes qui ont ainsi transité à la Chancellerie puis à la Bibliothèque nationale de France.

En raison de l’importance en volume du don, un des plus importants avec le fonds Barrès un 1er classement a été effectué séparant d’une part les œuvres de Romain Rolland et d’autre part les volumes de sa bibliothèque. Les volumes de sa bibliothèque ont ensuite été répartis selon deux sections, les ouvrages en caractères non latins et ceux en caractères latins. L'ensemble du don recense un nombre considérable des œuvres de Romain Rolland, traduites dans les langues les plus rares, ce qui n’est pas le moindre intérêt de ce fonds : albanais, macédonien, serbo croate, slovène, langues baltes, polonais, roumain, hongrois, tchèque, slovaque, vietnamien, néerlandais, scandinave, finlandais, turc, grec, russe, japonais, bulgare, chinois, coréen, géorgien, hébreu, yiddish, arménien, langues indiennes, arabe, persan. Concernant les œuvres de Romain Rolland, on recense environ 50 titres en français soit 1200 volumes et 2500 traductions. Un fonds important de brochures, antérieurs ou postérieurs à la mort de Romain Rolland, en provenance d'Allemagne, d'Europe centrale, de Russie, d'Inde et des pays d'Asie du Sud-est, d'Algérie, etc. concernant la guerre, le pacifisme, les minorités opprimées. Des périodiques anciens ou précieux, de nombreuses publications émanant des mêmes organismes ou pays que les brochures citées précédemment, en particulier l'Inde. On peut remarquer aussi un petit fonds de brochures ou périodiques concernant l'histoire locale, notamment concernant Clamecy et sa région, comprenant même quelques documents anciens (factums…).

  • Au département des Manuscrits sont conservés notamment les papiers de Romain Rolland, de son épouse Marie et de sa sœur Madeleine, des correspondances, une collection d’autographes [soit 400 cartons d’archives]. Le classement définitif n’est pas achevé, un inventaire de la correspondance est néanmoins disponible.
  • Au département de la Musique sont conservées des partitions imprimées ou manuscrites, notamment de nombreuses partitions du XVIIIe siècle mais aussi des partitions russes et allemandes du début du siècle, des envois autographes. L’inventaire de ce fonds est visible dans la base BN-Opaline mais il demeure environ 15 mètres linéaires de documents à traiter.
  • Au département des Estampes, il n’y a encore qu’une infime partie de documents iconographiques.
  • Le département des Arts du Spectacle a reçu un petit ensemble ventilé entre les différents secteurs, 19 ouvrages qui sont des pièces de théâtre, 1 affiche, 2 affichettes du Jeu de l’amour et de la mort, représentée en Hongrie et 5 photos de la pièce donnée à Calcutta.
  • Les imprimés représentent une masse considérable. Ils se composent des œuvres de Romain Rolland (très nombreuses éditions en français et traductions), des ouvrages faisant partie de sa bibliothèque et de périodiques. Il ne s’agit pas d’un fonds bibliophilique et beaucoup d’ouvrages sont en mauvais état (papier brûlé) mais il demeure remarquable du point de vue intellectuel et historique. Il rassemble une centaine de livres anciens (avant 1800), de nombreux ouvrages dédicacés et des traductions d’œuvres de l’auteur en langues très diverses (allemand, anglais, italien, espagnol, portugais mais aussi albanais, macédonien, serbo-croate, slovène, langues baltes, polonais, roumain, hongrois, tchèque et slovaque, bulgare, russe et langues de l’ancien empire soviétique, néerlandais, suédois, danois, norvégien, grec, arménien, langues indiennes, chinois, japonais, arabe, persan…).
  • Le département de la Réserve des livres rares a reçu des volumes, en cours de traitement, exemplaires doubles des tirages de tête, de grands papiers sur japon, vélin, alpha, hollande, ingres d’arches, pur fil, etc.
  • Le fonds des imprimés était catalogué dans la base BN-OPALE, dans la section BIBDON, depuis 1990. Les cotes retenues sont : 8-Z R. Rolland-, 4-Z R. Rolland-, Fol.-Z R. Rolland- et Gr. Fol.-Z R. Rolland-
    Il possède un carnet propre, en cours. Il est catalogué dans sa grande majorité et compte plus de 13 000 volumes catalogués et cotés. Cependant des périodiques français, allemands, anglais, bulgares, japonais, espagnols, hongrois, italiens, russes et divers ainsi que des monographies (en caractères non latins) sont en attente de traitement soit environ 205 mètres linéaires.
  • La consultation des documents est soumise essentiellement, selon les vœux de Madame R. Rolland à une autorisation de type "Réserve".
Bibliographie: 
  • Inventaire des Archives du Service des Dons, boîte 11-29.
  • Robichez, Jacques, Romain Rolland, Paris : Hatier, 1961. 239 p. (Connaissance des lettres ; 57).
  • Duchatelet, Bernard ; Rolland, Romain (préf.), Voyage à Moscou (juin-juillet 1935) : suivi de notes complémentaires (octobre-décembre 1938), Paris : A. Michel, 1992. 355 p. (Cahiers Romain Rolland ; 29).
Type de marque: 
Timbre humide
Image de la marque: 
Ex-libris Romain Rolland
La collection
Département: 
Département Littérature et art
Type d'entrée: 
Don
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Sandrine Maillet
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Renan (Z RENAN)

Le possesseur
Nom: 
Renan (Z RENAN)
Origine géographique: 
France

Renan, Ernest (1823-1892)
(Z. Renan)

Joseph-Ernest Renan, philosophe, historien, philologue spécialiste de l'hébreu et des langues sémitiques. Attaché au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale (1851-1864) membre de l'Académie des inscriptions et Belles-Lettres (1856) et de l'Académie française (1878) ; administrateur du Collège de France (1883).

Le fonds Z Renan 1 à 9434 est conservé dans les magasins du Département Littérature et Arts (220 m de linéaire). Il se compose de deux parties :
- la première, qui présente un intérêt exceptionnel, comprend la bibliothèque orientale biblique qu'Ernest Renan avait composée avec le plus grand soin ; elle touche de plus près ses travaux sur l'exégèse, la philologie et l'histoire des langues orientales
- la seconde concerne l'histoire et la philologie générale, les études classiques et le Moyen Âge

Primitivement cette bibliothèque devait être mise en vente. Son inventaire avait été publié dans cette intention. Catalogue de la bibliothèque de Monsieur Ernest Renan. Paris : Calmann-Lévy, 1895. 495 p. in-8° [Microfiche M 8877
La générosité de Madame Calmann-Lévy en fit entrer la plus grande partie à la Bibliothèque nationale.
William Viennot ajouta sur un exemplaire du catalogue les cotes de la bibliothèque et, à l'aide de découpures des articles de ce catalogue classés méthodiquement, il constitua sur fiches un répertoire alphabétique de cette collection.

Bibliographie: 

Ernest Renan : [exposition, Paris], Bibliothèque nationale, [4 octobre-1er décembre] 1974. - Paris : Bibliothèque nationale, 1974. - XVIII-181 p. : ill. ; 24 cm.
Ledos, Eugène-Gabriel. Histoire des catalogues des livres imprimés de la bibliothèque nationale. Paris : BN, 1936, p. 216
Roland-Marcel (Pierre-René). "Le Souvenir d'Ernest Renan à la Bibliothèque nationale". Revue de Paris, 15 décembre 1928, p. 756-785

Source: 

Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Impr. 64 [catalogue de vente 1895 sans cotes BnF].
E.-G. Ledos, Histoire des catalogues des livres imprimés de la Bibliothèque nationale, Paris : Éditions des bibliothèques nationales, 1936, p. 216

La collection
Département: 
Département Littérature et art
Date d'entrée: 
1895
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Fonds
Auteur de la fiche: 
Marie-Hélène Pons
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Pi et Pi étoilé (Cotes et fonds)

Le possesseur
Nom: 
Pi et Pi étoilé (Cotes et fonds)
Origine géographique: 
France

• voir les tables de concordance en Salle X. - Autres cotes ? [Pi] = périodiques BMO et Pi (sans *) = Costa-Rica (« lettrage Clément »)

Bibliographie: 

Pi et Pi étoilé (Cotes et fonds) 1)

  1. Avant 1960 :
    La lettre « Pi » était une cote créée en 1882 et alimentée jusque vers 1932 aux Imprimés, en annexe du Z. Elle rassemblait des ouvrages dits purement orientaux, imprimés en caractères non-latins et publiés en Orient. Elle occupe 1684 lignes, à la suite du Z, dans le Carnet de la BN. Elle comptait 975 ouvrages en 1897, et le fonds atteignait quelque 2000 ouvrages, pour les ¾ en arabe, hébreu, persan et sanskrit, mais pas en grec, malgré son nom ; le quart restant contenait divers ouvrages en chinois, japonais, khmer, thaï, vietnamien, langues de l’Inde et autres. Brillant par sa richesse linguistique, ce fonds l’était aussi par la variété de son contenu, qui témoignait de l’expansion de l’orientalisme au XIXe siècle : textes religieux (Bible, Coran, Upanishads), études sur les religions (hindouisme, islam et judaïsme), ouvrages sur l’histoire et les civilisations, manuels scolaires et techniques (parfois traduits de l’anglais ou du français), études ethnologiques et sociologiques, dictionnaires et grammaires, etc. La variété des langues et des disciplines de ce fonds est le reflet du souci d’ouverture à l’Orient des collections des Imprimés. Ce fonds était entré surtout par dons des conservateurs orientalistes des Manuscrits (Langlès pour le sanskrit et le malais, Sylvestre de Sacy pour le persan), en provenance de bibliothèques (Mazarine) ou de ministères, à la suite de missions scientifiques. Certains ouvrages arabes, cambodgiens, tamouls et vietnamiens étaient entrés par Dépôt Légal, témoins du passé colonial français.
    Les notices, incluses dans le Catalogue Général et/ou dans les suppléments, étaient rédigées selon les règles de l’époque : identification de l’auteur ou de l’éditeur scientifique, titre en caractères originaux, ville et date d’édition, parfois langue de l’ouvrage, et quelques lignes de résumé. La cote sur la page de titre comprenait le format et un numéro d’inventaire. Ainsi catalogués, cotés, reliés, rondés, estampillés, ces ouvrages étaient conservés et communiqués aux Imprimés.
  2. Entre 1960 et 1996 :
    Entre 1960 et 1979, les services Arabe, Hébreu et Persan, pour publier les catalogues de leurs fonds, ont décidé de cataloguer les ouvrages du fonds « Pi » et de les recoter pour les intégrer dans le fonds général, comme l’ensemble des livres orientaux qui entraient régulièrement à la BN. Les nouvelles notices suivent les règles de l’AFNOR : harmonisation des noms d’auteurs, identification des textes, rédaction en caractères originaux, choix des translittérations. Elles ont été incluses dans les tranches correspondantes du Catalogue général. Chaque volume a été recoté dans les lettres A, F, J, X, Y et Z, et surtout en O2f (Israël), O2g (Arabie, Islam), O2h (Iran). Les corrections ont été reportées dans les catalogues et des listes de concordance ont été dressées. La cote « Pi » arabe, hébreu et persan disparut des magasins.
    Le même travail a été réalisé dans les années 80, pour quelques ouvrages chinois et japonais, en XO12 et XO14, et pour les ouvrages vietnamiens, en O2l. Les notices ont été incluses dans les catalogues. La cote « Pi » d’Extrême-Orient disparut de la même façon. En dernier lieu, au moment de la CRI, le service indien a trié l’ultime reliquat des ouvrages cotés en « Pi », soit 650 indiens. Le traitement des ouvrages a été réalisé en deux étapes : les 228 ouvrages repérés dans les catalogues et fichiers ont été recotés en O2k pour l’Inde et O2l pour l’Asie du Sud-Est, puis les ouvrages indiens non repérés ont été catalogués sur fiches et cotés en XO4 pour les langues du nord et XO5 pour les langues du sud. La cote « Pi » indien disparut à son tour.​
    Au moment de l’arrivée à Tolbiac en 1996, la totalité de la cote « Pi » avait donc disparu. Tous les ouvrages, récolés en 1997, conservés surtout dans les magasins des départements PHS ou LLA, sont communicables par le SI.
  3. La cote « Pi » aujourd'hui :
    La cote « Pi » a disparu des magasins, mais peut resurgir lors d’une recherche au catalogue. Fantôme de l’ancienne cote « Pi », elle est ornée d’une étoile, et s’intitule désormais « Pi-étoilé », pour la distinguer de la cote « Pi » (P+i) du Costa-Rica, division de la lettre P (Histoire de l’Amérique). Le Pi* peut apparaître en données d’exemplaires de notices CRI, accompagnée ou non du message « Absence constatée après récolement ». Les nouvelles cotes autorisent la communication des ouvrages dans tous les cas.
Source: 

Élisabeth Vernier

La collection
Département: 
Département Littérature et art
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Fonds
Auteur de la fiche: 
Introduction du Catalogue général des imprimés, 1897, vol. 1
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Émile Picot (Z PICOT)

Le possesseur
Prénom: 
Émile
Nom: 
Picot (Z PICOT)
Origine géographique: 
France

Picot, Émile (1844-1918) (Z. Picot) Licencié en droit en 1865, Émile Picot poursuit de 1866 à 1872 une activité diplomatique en Pays Roumains, d’abord comme secrétaire du prince Carol de Roumanie (1866-1867), puis comme vice-consul de France à Timisoara. Ses notes diplomatiques concernant les principautés roumaines se trouvent aux Archives du Ministère des Affaires étrangères. Dans toute cette période son intérêt se porte aussi vers les pays des Balkans et de l’Europe centrale. Comme il apprend la langue roumaine, de retour en France, il crée à l’École des langues orientales vivantes la chaire de roumain en 1875, où il va enseigner jusqu’en 1909. Parallèlement à son activité pédagogique, Émile Picot se consacre à l’étude de la langue et de la littérature françaises au Moyen Age et à la Renaissance. De ce travail, bien des études, des éditions de vieux textes et des bibliographies savantes sont publiées. La Bibliographie cornélienne (1876), le monumental catalogue des livres de la bibliothèque de James de Rothschild (1884-1920) ou Les Français italianisants au XVIe siècle (1906-1907) restent de nos jours une source très riche en renseignements pour l’histoire littéraire des XVe et XVIe siècles. Un des fondateurs de la Société des Anciens Textes Français (dès 1874), il est aussi membre honoraire de l’Académie roumaine (1879), de l’Académie royale de Serbie (1893) et de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Padoue (1903) ; membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1897), de la Société des Bibliophiles français (dès 1898, élu président en 1916), de la section d'histoire et de philologie du Comité des Travaux historiques et scientifiques (dès 1900, élu vice-président en 1917), du conseil de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Ile de France (dès 1903, président 1909-1910). Linguiste, philologue, folkloriste, historien et bibliographe, Émile Picot organise sa bibliothèque autour de ses points d’intérêt. Il lègue à la Bibliothèque nationale un répertoire de 250.000 fiches bio-bibliographiques (département des manuscrits) et un fonds de publications étrangères aujourd’hui conservé au département littérature et art, sous la cote Z Picot 1-1403, 3001-3023. Sauf exceptions, la Bibliothèque nationale n’a retenu que les ouvrages qui n’existaient pas dans ses collections. Des dons ont été aussi faits par Picot à l’École des langues orientales, et à la Sorbonne. Les formalités du legs ont été réglées de son vivant, en plusieurs tranches, dès 1910, donc après son départ à la retraite. Le "Z-Picot" forme un ensemble d’œuvres linguistiques, littéraires et historiques des pays des Balkans, de l’Europe centrale et orientale. Les livres roumains ou concernant les Roumains occupent une place prépondérante et comprennent un grand nombre d’envois autographes de la part des auteurs ; la vie culturelle, politique, économique et sociale de l’époque est ainsi remarquablement restituée. En outre, des titres italiens liés à la dialectologie et au folklore soulignent son intérêt particulier pour ces domaines. Tous les ouvrages, à quelques exceptions près, portent à la couverture, au titre ou à la première page, sa signature autographe à l’encre : "Emile Picot"

Bibliographie: 
  • "Don Émile Picot", Bulletin mensuel des publications étrangères reçues par le Département des Imprimés de la Bibliothèque Nationale, novembre-décembre 1910, p. 467-533.
  • Lacombe, Paul. "Bibliographie des travaux de M. Émile Picot" dans Mélanges offerts à M. Émile Picot, membre de l’Institut…, Paris : E. Rahir, 1913.
  • Breazu, Monica, « La bibliothèque roumaine d'Émile Picot (1844-1918) », dans Omagiu Virgil Cândea la 75 de ani, Bucuresti, 2002, p. 115-141.
  • Breazu, Monica, « La bibliothèque d’un Européen, Émile Picot (1844-1918) », Bulletin du bibliophile, 2004, n° 2, p. 313-338.
Source: 
  • Lydia Mérigot, Les Catalogues du Département des imprimés, Paris : Bibliothèque nationale, 1974, p. 40.
  • Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Impr. 60
Image de la marque: 
Rondage Picot
La collection
Département: 
Département Littérature et art
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Fonds
Auteur de la fiche: 
Monica Breazu
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