Archevêque de Paris de 1746 à sa mort, à la fois adversaire des Jansénistes et des Philosophes, ce prélat avait constitué une vaste et célèbre bibliothèque entrée en grande partie dans les collections imprimées de la Bibliothèque depuis la Révolution. Les livres, principalement des XVIIe et XVIIIe siècles et centrés sur les questions morales et religieuses, sont reconnaissables à leur reliure aux armes ("de gueules, à la fasce d’argent, chargée de trois fleurs de lis d’azur").
Guigard, Johannis. Nouvel armorial du bibliophile…Paris, 1890, T. 1, p. 231
Léopold Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale [nationale] : étude sur la formation de ce dépôt, comprenant les éléments d’une histoire de la calligraphie, de la miniature, de la reliure et du commerce des livres à Paris avant l’invention de l’imprimerie, 1868-1881, t. I, p. 378-379. Henri Omont, Concordances des numéros anciens et des numéros actuels des manuscrits latins de la Bibliothèque nationale, précédées d’une notice sur les anciens catalogues, Paris : E. Leroux, 1903, p. 45.
Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 53.
Léopold Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale [nationale] : étude sur la formation de ce dépôt, comprenant les éléments d’une histoire de la calligraphie, de la miniature, de la reliure et du commerce des livres à Paris avant l’invention de l’imprimerie, 1868-1881, t. II, p. 246. - CGMF, III, p. 393. - Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 51