Manuscrits du compositeur (musiques de scène, musiques de film), correspondance avec Francis Poulenc, iconographie (portraits, maquettes de décors et de costumes) à la Bibliothèque-Musée de l’Opéra
Erik Satie est né le 17 mai 1866 à Honfleur (Basse-Normandie). Il reçut ses premières leçons de musique de l’organiste de l’église Saint Léonard de Honfleur, ancien élève de l’école Niedermeyer. Renvoyé du conservatoire de Paris, il entre dans l’infanterie. A 20 ans, Satie va alors composer ce qui va devenir ses pièces de piano les plus connues : les Ogives, les Gymnopédies et les Gniossiennes. A partir de 1910, il se rapproche d'artistes qui vont marquer leur époque, tels que Maurice Ravel, Picasso ou encore Jean Cocteau. Il laisse derrière lui un répertoire sonore très profond, en suspens, et une empreinte encore indéniable. Riche de 200 manuscrits et carnets d'esquisses, épreuves corrigées d’Erik Satie, ainsi que divers documents. le fonds Satie est conservé à la Réserve du département de la Musique sous les cotes Ms 9573-9678 et Res. Vma 158 à 174. Le fonds est entièrement microfilmé. Le fonds Satie est entré par don à la Bibliothèque nationale de France en 1948 (176 manuscrits donnés par Darius Milhaud) et 1966 (don de Roger Désormières) sous les numéros d’entrée don n°4988, n°563 et n°584.
BREDEL, Marc. « Erik Satie ». Paris : Mazarine, 1982 VOLTA, Ornella. « Erik Satie ».Paris : Hazan, 1997
François Lesure, « The Music department of the Bibliothèque nationale », Notes / Music library association, 1978, p. 251-268.
Salomons, Sir David (1857-1925)
La collection sur l'histoire de la locomotion réunie par Sir David Lionel Salomons (1857-1925) est entrée au Cabinet des Estampes par legs en 1931 et en 1935. Elle comprend plus de 5000 estampes, la plupart en couleurs, mais on y trouve aussi des dessins, des photographies, des cartes postales, des affiches, des prospectus publicitaires, des foulards, des peintures, des éventails, des assiettes, etc. Elle constitue un ensemble de documents très variés retraçant l'histoire et l'évolution des moyens de locomotion en France et à l'étranger, de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe, leur influence sur les mœurs, La série " Locomotion aérienne " rassemble environ 3000 estampes dont la moitié provient de la collection d'Aeronautica du célèbre aéronaute Charles Green (1785-1870), acquise après sa mort par Sir David Salomons. Il y a également une partie sur les cycles (plus d'un millier d'estampes), une sur les automobiles, une sur les chemins de fer, sans compter des pièces sur les transports maritimes. Cette collection s’explique par la personnalité de son auteur, qui écrivait " tous les hommes devraient être collectionneurs pour conserver l'Histoire, mais chaque collection devrait avoir un objet en vue ", Né le 28 juin 1857, ingénieur, directeur d'une compagnie de chemins de fer, la South-Eastern Railway, Sir David Salomons se passionnait pour la mécanique. Adepte de l'automobile parmi les premiers, il organisa en 1893 à Tunbridge Welle (Kent) dont il était maire la première exposition d'automobile en Angleterre Membre de plusieurs associations dont l' Automobile Club de France, le Royal Automobile Club de Londres, Aeroclub de France, etc." il était curieux de nouveautés, Ami de la France, il y séjournait souvent et il y acquit de nombreuses pièces qui enrichirent sa collection. Les recueils de celle-ci portent en ex-Iibris ses armoiries avec la devise Deo juvante (avec l'aide de Dieu). Il mourut le 19 avril 1925. La collection n'a pas été démembrée.
Catalogue dactyl. par Gisèle Lambert = Est. Usuel 46
Beaumont-Maillet, Laure. "Les collectionneurs au Cabinet des Estampes". Nouvelles de l'estampe, 1993, n° 132, p. 21
Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes », Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132, p. 5-27. N° 42