Charpentier, Gustave (1860-1956)
Gustave Charpentier, né à Dieuze en Moselle en 1860, et mort à Paris en 1956, est le compositeur de Louise, opéra créé à l'Opéra-Comique le 2 février 1900, et qui s'imposera très vite et durablement dans le monde entier. Sa famille quitte la Lorraine pour Tourcoing après 1870. Gustave Charpentier s'installe à Montmartre et entre au Conservatoire à Paris en 1879, admis dans la classe de composition de Massenet en 1884 (il succèdera à son maître à l'Institut en 1912), il remporte le Prix de Rome en 1887 avec sa cantate Didon. C'est à la Villa Médicis qu'il conçoit la suite orchestrale Impressions d'Italie, la symphonie-drame La Vie du Poète et qu'il écrit le premier acte de Louise. L'oeuvre terminée dans les années suivantes est d'abord refusée par Carvalho, directeur de l'Opéra-Comique. Ce n'est qu'en janvier 1898 qu'Albert Carré décide de la créer. D'origine modeste, ayant dû abandonner très tôt ses études pour travailler, Gustave Charpentier est préoccupé par le sort des classes laborieuses et convainc Albert Carré d'offrir des places gratuites pour Louise à de jeunes ouvrières parisiennes. Ce geste aboutira à la création de l'"Oeuvre de Mimi Pinson" en 1902, destinée à promouvoir l'enseignement musical gratuit. Il fonde le premier syndicat de musiciens, et sera constamment préoccupé par le sort des classes populaires, et leur droit imprescriptible à l'art et à la beauté, certainement seul compositeur de cette époque dans ce cas. Le succès de Louise l'amène à voyager partout en Europe pour assister aux représentations et lui apporte l'aisance. Il prévoit un ensemble d'opéras avec les mêmes personnages, mais seul Julien sera édité et représenté en 1913 à Paris, et à New York en février 1914 avec Caruso et Géraldine Farrar. Ses mélodies, écrites entre 1890 et 1896 sur des poèmes de Verlaine, Baudelaire, Camille Mauclair, publiées par Tellier puis Heugel, ont eté enregistrées dans les années 1930. Passionné lui-même par les possibilités de l'enregistrement phonographique, et par le cinéma, il a suivi de très près la réalisation du film Louise d'Abel Gance et préparait très soigneusement les enregistrements et les diffusions radiophoniques de ses oeuvres d'où les nombreuses partitions annotées que l'on trouve dans ce fonds. (Un grand nombre de matrices de l'enregistrement de Louise a été déposé par Claude Charpentier, avec les annotations de Gustave Charpentier). Ce fonds témoigne de son intêrêt pour les diverses exécutions de ses oeuvres. Il a constamment réutilisé des thèmes musicaux et même des fragments d'oeuvres antérieures dans ses compositions,
Ce fonds a été donné en 1997 au département de la Musique par les héritiers de Claude Charpentier (neveu du compositeur, décédé en 1995). Il se compose essentiellement de manuscrits musicaux, de fragments et esquisses, notes personnelles, de partitions et matériels d'orchestre, projets de livrets, (à l'origine 31 boîtes Cauchard, environ cinq mètres linéaires). L'inventaire est en cours et on y relève les ensembles suivants : Impressions d'Italie, La Vie du Poète, Louise, Julien, Le couronnement de la Muse, Sérénade à Watteau, Chant d'apothéose, Munich, l"oeuvre de Mimi Pinson", nombreuses mélodies, dossiers documentaires.
Issu d’un milieu paysan, Patrice Coirault s’est très tôt intéressé au répertoire de la chanson de tradition orale qu’il avait entendu dans sa jeunesse auprès des chanteurs ruraux. Son premier souci a été la collecte de ce répertoire, d’abord en Poitou, puis en Béarn, collecte enrichie ensuite par le dépouillement quasi systématique des recueils de chansons, publiés ou inédits, compilés par les folkloristes du XIXe et du début du XXe siècle, complété par la consultation des recueils, imprimés ou manuscrits, du XVIe au XVIIIe siècle. Les résultatsde cette collecte furent répertoriés et classés dans un fichier ordonné en plusieurs sections (collecte personnelle, répertoire des chansons folkloriques classées par types, répertoire des timbres anciens, etc.) et perpétuellement enrichi. En parallèle, Patrice Coirault a rassemblé pour sa propre documentation une très vaste bibliothèque comprenant tant des instruments de travail que des sources du répertoire des chansons. Il a par ailleurs publié l’essentiel de ses recherches et travaux dans trois ouvrages principaux : Recherches sur notre ancienne chanson populaire traditionnelle, Notre chanson folklorique et Formation de nos chansons folkloriques.
A la mort de Patrice Coirault en 1959, l’ensemble de ce fonds est entré à la Bibliothèque nationale par acquisition (pour la bibliothèque) et par don (pour le fichier). La bibliothèque, riche de 4 000 ouvrages imprimés et manuscrits, rassemble une grande variété de documents : - des instruments de travail (bibliographies, catalogues de bibliothèques, dictionnaires) ; - des études monographiques et des périodiques : Mélusine, Nouvelle revue des traditions populaires, le Pays Poitevin, etc. ; - des textes littéraires, soit folkloriques soit anciens : des textes folkloriques recueillis en France ou dans les pays de langue française aux XIXe et XXe siècles, du folklore étranger de langue romane ou non, des textes du Moyen-âge (dans des rééditions) ainsi que des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; - de la musique instrumentale, en grande partie pour flûte (instrument dont jouait Coirault) de compositeurs tels Blavet, Chédeville, Hotteterre, Montéclair, Taillart, etc. ; - des méthodes instrumentales et des traités de musique anciens, de Bérard, Blanchard, Corette, Loulié, Nivers, etc. Il faut y ajouter des traités de vénerie qui contiennent des exemples de fanfares de chasse ; - des airs ou recueils d’airs de vaudevilles ou d’opéras comiques comme le Théâtre de la Foire, les Parodies du nouveau théâtre italien, le Théâtre de société, etc. ainsi que des pièces de théâtre comportant les timbres des airs notés ; - des recueils d’airs de cour, de chansons pour danser, de brunettes ou airs à boire du XVIe au XVIIIe siècle : Bacilly, J. Boyer, D. Macé, A. Boesset, œuvres éditées par la maison Ballard ; - des recueils de chansons sans musique des XVIe-XVIIe siècles, en édition originale ou en fac-similés ; - des recueils de cantiques notés et de noëls, du XVIIe au début du XIXe siècle : La pieuse alouette, Rossignols spirituels, Philomèle séraphique, Cantiques spirituels et noëls de différents auteurs,…
La majorité de ces ouvrages est référencée dans le catalogue manuscrit sur fiches (3 tiroirs) accessible dans la salle de lecture du département de la Musique. Une partie de ces éditions est également référencée dans BN-Opale Plus. Le fichier de travail de P. Coirault est consultable par les chercheurs au département de la Musique uniquement sur rendez-vous. Sa partie répertoire des chansons folkloriques classées par types a été publiée en trois volumes sous le titre : Répertoire des chansons françaises de tradition orale (voir Bibliographie ci-dessous). Enfin, une importante correspondance reçue par P. Coirault (près de 1000 lettres, souvent complétées par le brouillon de la réponse) est conservée au département de la Musique et accessible sur autorisation.
La consultation de ce fonds peut être complétée par celle du fonds Weckerlin qui rassemble de nombreux livres, recueils et manuscrits relatifs au folklore musical français et étranger, du XVIIe au XIXe siècle (pour plus de détails, voir la notice sur le fonds Weckerlin dans ce même dictionnaire).
Coirault (Patrice) - Formation de nos chansons folkloriques / Patrice Coirault ; ouvr. publ. avec le concours du Centre national de la recherche scientifique. Paris : Editions du Scarabée, 1953-1959. 4 vol. - Notre chanson folklorique : Étude d'information générale. L'objet et la méthode. L'inculte et son apport. L'élaboration. La notion / Patrice Coirault. Paris : A. Picard, 1941. 458 p. - Recherches sur notre ancienne chanson populaire traditionnelle [Exposés I-IV] / par M. Patrice Coirault. [S.l.n.d.]. 318 p. (Extrait du Bulletin de l’Institut général psychologique n° 4-6, année 1927 ; 1-3, année 1928 et Publications de l’Institut général psychologique, Mémoire n° 5, 1re partie, 1929). - Recherches sur notre ancienne chanson populaire traditionnelle [Exposé V] / par M. Patrice Coirault. Paris : E. Droz, 1933. Paginé 321-686. - Répertoire des chansons françaises de tradition orale. I, La poésie et l'amour / Patrice Coirault ; ouvrage révisé et complété par Georges Delarue, Yvette Fédoroff et Simone Wallon. Paris : Bibliothèque nationale de France, 1996. 566 p. - Répertoire des chansons françaises de tradition orale. II, Le mariage, la vie sociale et militaire, l'enfance / Patrice Coirault ; ouvrage révisé et complété par Georges Delarue, Yvette Fédoroff et Simone Wallon. Paris : Bibliothèque nationale de France, 2000. 635 p. - Répertoire des chansons françaises de tradition orale. III, Religion, crimes, divertissements / Patrice Coirault ; ouvrage révisé et complété par Georges Delarue, Marlène Belly et Simone Wallon. Paris : Bibliothèque nationale de France, 2007. 342 p.
Wallon (Simone) - « Le fonds Coirault à la Bibliothèque nationale », Revue de Musicologie, XLIX, juillet 1963, p. 108-111. Colloque - Autour de l’œuvre de Patrice Coirault. Actes du colloque / organisé par l’Université de Poitiers Département de Musicologie les 24-25 novembre 1994. Saint-Jouin-de-Milly : FAMDT éd., 1997 : FAMDT éditions, 1997.
François Lesure, « The Music department of the Bibliothèque nationale », Notes / Music library association, 1978, p. 251-268.
Le fonds du Centre de Documentation de la Musique Contemporaine (CDMC) a fait l’objet d’une convention de dépôt conclue le 28 août 1992. Celle-ci stipule que le transfert des documents concernant un compositeur devra être réalisé dans une période comprise entre l’année qui suit le décès d'un compositeur et le terme de la dixième année suivant son décès. Un avenant daté du 15 septembre 1999 étend cette période jusqu’au terme de la vingtième année.
Pour chaque compositeur, le CDMC a réuni pour les oeuvres ayant bénéficié d'une exécution publique les partitions, les manuscrits ou reproductions de manuscrits, les enregistrements sonores sous forme de K7 audio d'enregistrements provenant de Radio-France ou de disques compacts ainsi que des dossiers documentaires. Environ 830 documents ont été déposés à ce jour. Ils ont été cotés (racine de cote unique pour tout le dépôt : Vm. CDMC) et catalogués dans la base BN-Opaline. Dans plusieurs cas, ces ensembles se sont révélés complémentaires de fonds de compositeurs entrés par don au département (par exemple : Lily Bienvenu, Claude Arrieu, Paul Arma, Jean Barraqué, Pierre Israel-Meyer, Jean Rivier, André Ameller).
Liste des compositeurs représentés :
1er dépôt (1992-1999) : Aaron, Yvonne ; Arma, Paul ; Bagot, Maurice ; Bando, Gyula ; Barbaud, Pierre ; Barraqué, Jean ; Brown, Charles ; Durey, Louis ; Feldman, Morton ; Grunenwald, Jean-Jacques ; Hasquenoph, Pierre ; Hoeree, Arthur ; Israelian, M. ; Israel-Meyer, Pierre ; Loucheur, Raymond ; Martelli, Henri ; Mihalovici, Marcel ; Murgier, Jacques ; Revel, Pierre ; Rivier, Jean ; Saguer, Louis ; Sauguet, Henri ; Sciortino, Edouard ; Tansman, Alexandre ; Tortelier, Paul ; Trebinsky, Arkady ; Wyschnegradsky, Ivan
2ème dépôt (2000) Aatz, Michel ; Ameller, André ; Arrieu, Claude ; Arsenault, Raynald ; Bando, Gyula ; Bienvenu, Lily ; Brown, Charles ; Carré-Chesneau, Thierry ; Delerue, Georges ; Desportes, Yvonne ; Gautherat, Mario ; Lacharte, Nicole ; Langlais, Jean ; Le Roux, Maurice ; Misraki, Paul ; Perez-Gonzalez, Nicolas ; Petit, Pierre ; Philippart, Renée ; Rieunier, Jean-Paul ; Serrette, François ; Wissmer, Pierre ; Zappa, Frank.
Fonds Cavaillé-Coll
Ce fonds concerne la manufacture d’orgues Cavaillé-Coll, ainsi que la famille de facteurs d'orgue du même nom et plus particulièrement Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899), actif à Paris à partir de 1833, principal responsable de la manufacture depuis le milieu du XIXe siècle et facteur d’orgues particulièrement inventif et prolifique. Le fonds s’est constitué en plusieurs étapes, par des dons et des acquisitions, en 1973-1975, 1986 et 1999-2000.
I- En 1999-2000, est entré au département de la Musique, par don et par acquisition, un très important ensemble d’archives de la Manufacture des Grandes Orgues Cavaillé-Coll, couvrant une période qui va de 1833 jusqu’au début du XXe siècle, complété par une série de carnets de notes d’Aristide Cavaillé-Coll ; cet ensemble est catalogué et décrit dans BN-Opaline Musique : [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1364 (1 à 6) : 1840-1859 ; registres manuscrits de copies de lettres de la Manufacture des Grandes orgues Cavaillé-Coll. [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1364 (7 et 8) : 1840-1855 ; répertoires manuscrits des copies des lettres. [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1365 (1 à 5) ; 1833-1859 ; registres manuscrits de copies de devis. [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1366 (1) : 1863-1878 ; registre manuscrit « n° 2 Marchés ». [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1366 (2) : 1833-1868 ; registre manuscrit « Répertoire des marchés ».
[Réserve des livres rares. Vma. ms. 1367 : 1838-1858 ; registre manuscrit d'archives « Etats d'orgues avant et après travaux ». [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1368 : [1876-1887] ; registres manuscrits de sites où Cavaillé-Coll est intervenu ou a projeté d'intervenir. [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1369 : 1855-1892 ; enregistrement des livrets d'ouvriers ; registre de la préfecture de police, paraphé, où sont noté les noms, adresses et qualifications des ouvriers employés par Cavaillé-Coll, en application du décret du 30 avril 1855. [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1370 : 1867-1901 ; registre des ouvriers employés par Cavaillé-Coll, où sont notés les noms, qualités et dates. [Réserve des livres rares. Vma. ms. 1371 : 1871-1892 ; registre où sont notés les noms, adresses, dates de naissance et dates d'embauche des enfants (loi du 22 mars 1849).
Carnets de notes de travail d’Aristide Cavaillé-Coll : [Réserve des livres rares. Vmd. ms. 50 : carnet de notes autographes (notes techniques, tableaux, listes de prix...) ca 1855-1858. [Réserve des livres rares. Vmd. ms. 51 : carnet de notes autographes (notes techniques dont une sur le diapason (février 1859), tableaux, listes de prix de jeux, d'alliages...) ca 1859. [Réserve des livres rares. Vmf. ms. 123 : carnet de notes autographes au crayon noir et à l'encre, commence par des notes sur l'origine de l'orgue (Dom Bedos), dessins et croquis ; ca 1877-1881. [Réserve des livres rares. Vmf. ms. 124 : carnet de notes autographes au crayon noir et à l'encre, nombreux relevés et croquis à main levée, plans ; ca 1870-1872.
II- Le legs Eckert, versé au département de la Musique en 1985 (don 86-271(1-14) – les n° 1 à 6 et le n° 14 correspondent à des papiers et pièces d’archives –, coté [Réserve des livres rares.Vm.dos.50-55 et [Réserve des livres rares. Vmb. ms. 79) rend compte des diverses activités de la manufacture de grandes orgues Cavaillé-Coll et rassemble des documents sur la famille du facteur. Il est classé comme suit : [Réserve des livres rares. Vmb. ms. 79 : journal de 1834-1836 (n° 1 du don 86-271). [Réserve des livres rares. Vm. dos. 50 : notes autographes et fascicules imprimés de l’Association scientifique de France (1868) rendant compte d’expériences acoustiques menées par A. Cavaillé-Coll. (n° 2 du don) [Réserve des livres rares. Vm. dos. 51 : brouillons et lettres autographes, minutes de lettres, pièces administratives concernant la construction d’un grand orgue pour la salle des Fêtes construite au Trocadéro à l’occasion de l’Exposition universelle de 1878. (n° 3 du don) [Réserve des livres rares. Vm. dos. 52 : projet de grand orgue pour le Vatican (1886-1888), à l’occasion de l’exposition vaticane du Jubilé sacerdotal du pape Léon XIII (correspondance, visite de la maquette à Paris en 1887, Comité de patronage). (n° 4 du don) [Réserve des livres rares. Vm. dos. 53 : documents familiaux (1686-1835) : correspondances d’amis ou parents ; documents juridiques ou financiers ; documents relatifs à des orgues (à partir de 1778). (n° 5 du don) [Réserve des livres rares. Vm. dos. 54 : 24 dossiers 1823-1901 : notes manuscrites, rapports et articles imprimés, documents iconographiques concernant la réparation, l’accord et la construction de différentes orgues en France : Ajaccio, Avignon, Château-Gontier, Dreux, Lyon, Montpellier (Carmes et Saint-Denis), Nancy, Orléans, Ménilmontant, Paris (Légion d’honneur, Panthéon, Saint-Vincent de Paul, Les Billettes, La Madeleine, Notre-Dame, Notre-Dame d’Auteuil, Saint-Roch, Sainte-Trinité), Quimper, Saint-Brieuc, Saint-Denis, Saint-Germain en Laye, Varangeville. (n° 6 du don), catalogué dans BN-Opaline.
[Réserve des livres rares. Vm. dos. 55 : extraits de livres de comptes 1844-1883 : devis, comptes, factures pour des travaux faits par la manufacture Cavaillé-Coll sur diverses orgues. (n° 14 du don), catalogué dans BN-Opaline. [Réserve des livres rares. Vm. dos. 54 bis-55 bis (grands formats) : notes techniques et comptes concernant notamment les orgues d’Ajaccio et du Panthéon à Paris.
III- En 1973-1975 (dons 73-783, 74-198, 74-527, 75-362), puis en 1985 (don 86-272), Mme Marcel Dupré, veuve de l’organiste Marcel Dupré, fait don à la Bibliothèque nationale d’un important ensemble concernant l’œuvre et l’activité de son mari, qui avait été encouragé dans sa vocation d’organiste, alors qu’il était encore enfant, par Aristide Cavaillé-Coll : on y trouve un dossier documentaire concernant ce dernier et sa famille (marqué don 73-783), sous la cote [Réserve des livres rares. Vm. dos. 3 (I, II, III), rassemblé et classé par Marcel Dupré selon les catégories suivantes : - pièces concernant l’inauguration de la plaque commémorative d’Aristide Cavaillé-Coll le 14 décembre 1963 (brouillon du discours prononcé par Marcel Dupré, liste des invités, lettres autographes, notamment des descendants de Cavaillé-Coll, reçues par Dupré à cette occasion, coupures de presse). - renseignements concernant la vie d’A. Cavaillé-Coll, ses principales orgues et quelques documents sur les ouvriers ayant quitté Cavaillé-Coll. - notes Réserve des livres raresumant des souvenirs sur A. Cavaillé-Coll (généalogie, descendance, famille, notes sur l’orgue électrique).
Loïc Métrope, La manufacture d'orgues Cavaillé-Coll, avenue du Maine, Paris, Aux Amateurs de livres, 1988. Kurt Lueders, « Cavaillé-Coll acousticien devant l'Association Scientifique de France », in Flûte harmonique, vol. 45-46, 1988, p. 16-28. Joris De Henau, « Aristide Cavaillé-Coll in de Sint-Niklaaskerk te Gent (1853-1856) », in Orgelkunst, vol. 26 (n° 3), 2003, p. 201-227.