Paul Henwood, dit Adrian, est né à Paris en 1919. Influencé par son père, journaliste hippique, créateur de la revue La Vie hippique, Paul Adrian s'intéresse au cirque, d'abord par la voie de l'équitation, puis il en apprécie toutes les disciplines. Bibliothécaire de profession, cet ami du cirque en devient très vite un référent, initialement comme historiographe puis en tant qu'historien du cirque et rassemble une très importante documentation. Créateur du journal Scènes et Pistes avec l'illusionniste Carrington, il y collabore de nombreuses années et écrit également, depuis l’âge de 15 ans, de très nombreux articles dans d'autres revues de cirque et de music-hall. Dès 1957, il entreprend de publier des ouvrages consacrés à sa passion, avec la collaboration de son épouse Paulette Geneviève Adrian.
Phot. Philippe Henwood. Repro. BnF. © Philippe Henwood (département des Arts du spectacle, 791.32 ADR cir).
Paul Adrian est l'auteur de :
et d'un disque, La voix du cirque.
Entre 1934 et 1939, il a régulièrement écrit des articles pour La Vie hippique. Entre 1946 et 1951, il a publié quelques articles dans Radio ce soir (1946), Heures claires des femmes françaises (1947), Rêves (1947), Ève (1947), Femmes françaises et Filles de France (1947-1948), ainsi que plusieurs chroniques (« pré-écoutes ») par semaine dans Radio-Revue puis dans Radio-Liberté (1947-1951). Entre 1948 et 1953, il a fait paraître en feuilleton Le cirque et ses numéros dans L’inter forain. Entre 1949 et 1953, il collabore régulièrement à la Revue officielle des spectacles et de la musique (1949-1953) et écrit quelques articles dans Le petit écho de la mode (1949-1951), Historia (1952). Entre 1951 et 2008, il collabore régulièrement à Le cirque dans l’univers. Bulletin du club du cirque ; de 1952 à 1960, à La vie des spectacles et des concerts (1952-1953), à l'Enciclopedia dello spettacolo (1952-1955) et à Music-hall. Revue internationale du spectacle (1953-1960). De 1954 à 1987, il est rédacteur en chef puis collaborateur régulier du journal Scènes et Pistes. Entre 1955 et 1964, il rédige quelques articles dans Cinémonde (1955), L’express (1955-1956) et collabore régulièrement à L’acteur (1963-1964). De 1975 à 1987, il publie « Le cinéma et le cirque. Étude et filmographie » dans Cinéma (1975) et quelques articles dans Plaisirs équestres (1977) et Abricot (1987). De 1988 à 2007, il collabore régulièrement à Fêtes – Animation – Loisirs devenu Officiel des fêtes de France, et à Organ show business.
Le fonds contient des tapuscrits, de la correspondance, des programmes, des coupures de presse, des photographies et des cartes postales, ainsi que la bibliothèque de Paul Adrian. Cet ensemble reflète l'activité de Paul Adrian comme chroniqueur et historien du cirque, ainsi que ses relations avec le milieu circassien et les passionnés de cirque.
Les ouvrages de la bibliothèque ont été intégrés dans la collection d'imprimés du département des Arts du spectacle sous la cote W, et catalogués dans le catalogue BnF Catalogue général, où on peut les retrouver en lançant la requête "Fonds Paul Adrian". Un inventaire de l'ensemble est par ailleurs consultable sous la cote 4-COL-180(174,1).
Joëlle Garcia ; Philippe Henwood, « Le cirque commence à cheval : les archives de Paul Adrian au département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France », In Situ, 2015, n° 27. Disponible en ligne, url : <http://journals.openedition.org/insitu/11906>.
« Fonds Adrian, Paul (cirque) », BnF Archives et manuscrits, url : <http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc58866t>.
Plantu (pseudonyme de Jean Plantureux) effectue un dépôt de l'ensemble de ses dessins originaux (30 000 dessins et épreuves) assorti d'un don de plus de 500 dessins.
Plantu, Jean ; Mondor, Luce, « Laisse penser ton crayon », Chroniques, janvier-mars 2018, p. 10-11. Disponible ne ligne, url : <https://www.yumpu.com/fr/embed/view/7VIzhQS1RCMJ3Bjk/10>.
Le cinéaste Amos Gitaï donne en 2018 à la BnF l'ensemble de ses archives papier et numériques liées à son travail sur 'assassinat du premier ministre israélien Yitzhak Rabin en 1995.
DansGive peace a chance / Donnons une chance à la paix (1994), Amos Gitaï suivait les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens au moment de la signature des accords d’Oslo. Trois semaines après l’assassinat de Rabin, Amos Gitaï revient sur les traces laissées par l’événement et tourne The Arena of murder / L’arène du meurtre. Il y revient vingt ans plus tard avec Rabin, The Last Day / Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin, une fiction prise dans la tourmente de l’histoire israélienne. Il prolonge cette oeuvre cinématographique par une exposition Chronicle of an assassination foretold présentée à Rome, Bruxelles et à la Collection Lambert à Avignon lors du festival de 2016. Cette exposition trouve alors un écho dans la cour d’honneur du Palais des papes avec une performance intitulée Yitzhak Rabin : Chronique d’un meurtre annoncé, qui est présentée à la Philharmonie de Paris en octobre 2018. C’est ainsi un ensemble très riche, s’étendant sur plus de vingt ans, qui est entré dans les collections de la BnF.
Le lien avec le Festival d’Avignon a par ailleurs conduit Amos Gitaï à joindre à ce don initial les archives concernant le spectacle La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres, présenté à la carrière Boulbon en 2009.
Le fonds donné à la BnF en 2018 réunit non seulement des documents sous forme papier - scénario, notes, photographies, presse - mais aussi une documentation numérique inédite. C’est sous cette forme que se constitue aujourd’hui la mémoire du cinéma à travers les correspondances électroniques, les images et les textes numériques et surtout les archives filmiques numériques. Ces dernières donnent à voir comme jamais auparavant toute la genèse d’un film depuis les matériaux documentaires de départ au montage, en passant par toutes les étapes du tournage. La possibilité d’explorer une telle archive est d’autant plus importante dans le cas d’Amos Gitaï et du projet Rabin que l’événement et ses traces sont au coeur du processus.
Le traitement de ce fonds exceptionnel a fait l’objet d’une collaboration internationale de la Bibliothèque nationale de France avec deux autres institutions de conservation et de recherche qui détiennent des archives d’Amos Gitaï : l’université de Stanford aux Etats-Unis et la Bibliothèque nationale d’Israël.
« Les archives d’Amos Gitaï sur Yitzhak Rabin à la Bibliothèque nationale de France : [communiqué de presse] », Bibliothèque nationale de France, 5 avril 2018. Disponible en ligne, url : <http://www.bnf.fr/documents/cp_archives_gitai.pdf>.
© Alfredo Font Barrot
Né le 23 novembre 1952 à Suèvres (Loir-et-Cher), Philippe Fénelon est un compositeur de musique classique contemporaine et d'opéra. Après avoir suivi une formation musicale et de piano au conservatoire d'Orléans, il est admis en 1974 dans la classe d'Olivier Messiaen au Conservatoire national supérieur de musique de Paris d'où il sort avec un premier prix de composition en 1977. Il étudie parallèlement le bulgare à l'Institut national des langues et civilisations orientales. Pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid entre 1981 et 1983, il est ensuite invité à Berlin par le Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD) de Berlin en 1988. Son catalogue compte plus d’une centaine d’opus. Il est aussi réalisateur de films documentaires et auteur de livres. Il est fait chevalier de l'Ordre national du Mérite en 2000 et chevalier de la Légion d'honneur en 2008. En 2007 il reçoit le Grand prix de la musique symphonique (Sacem).
En 2018 il dépose : partitions, enregistrements, écrits, correspondances, films…
Site personnel : http://philippefenelon.net/
Le département des manuscrits conserve environ 120 lettres et télégrammes qu'Edith Piaf a écrits à son ami Jacques Bourgeat entre le 5 août 1936 et le 14 février 1959.
Cet ensemble est coté NAF 28069.
Jacques Bourgeat fait don de ce dossier à la Bibliothèque Nationale avant sa mort avec pour consigne de ne le consulter qu'en 2000