Manuscrits dérobés par Guillaume Libri ou récupérés chez Joseph Barrois achetés en 1888 et 1901 au comte d’Ashburnham. - Dispersés dans les fonds
Lydia Mérigot et Pierre Gasnault, Les Catalogues du Département des manuscrits : manuscrits occidentaux, Paris : Bibliothèque nationale, 1974, p. 71. - Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Mss 122. - Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 69
Lydia Mérigot et Pierre Gasnault, Les Catalogues du Département des manuscrits : manuscrits occidentaux, Paris : Bibliothèque nationale, 1974, p. 32. - Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Mss 121. - Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 51
Directeur de recherches émérite au CNRS, Simha Arom fut responsable du département ethnomusicologique au Laboratoire de Langues et Civilisations à Tradition Orale (LACITO). Il est l'auteur d'une thèse remarquée sur les polyphonies et les polyrythmies instrumentale d'Afrique centrale. Une anthologie discographique de la musique des Pygmées Aka lui a valu le Prix du Président de la République de l'Académie Charles-Cros. S’étendant sur une période de près de 30 ans, de 1966 jusqu’à la fin des années 1980, en même temps que la mise au point d’une méthode d’enregistrement et d’analyse exceptionnelle, le travail de Simha Arom représente un témoignage sonore capital sur un patrimoine musical unique en voie de disparition au fur et à mesure que l’Afrique s’urbanise et que les populations pygmées sont contraintes à l’assimilation. Simha Arom est « l’inventeur » d’une technique d’enregistrement des polyphonies pygmées en play-back et re-recording qui en permet l’analyse scientifique (voir ci-dessous). C’est avec cette technique du play-back qu’il a enregistré plus de 600 bandes magnétiques, soit près de 400 heures d’enregistrement dont il a fait don au département de l’Audiovisuel en 2004. Ce dernier a numérisé les bandes magnétiques originales pour en permettre la consultation par les chercheurs. Premier Prix du Conservatoire de Paris, son intérêt pour l’ethnomusicologie amena Simha Arom à se passionner pour la complexité des musiques centrafricaines, qu'il étudia sur le terrain, collectant près de mille enregistrements auprès d'une soixantaine d'ethnies. Simha Arom s’est posé la question de savoir comment étudier une musique qui n a pas de théorie explicite. Pour lui, si des musiciens appliquent des règles qu'ils connaissent et respectent, cela signifie bien que ce qu'ils font est soustendu par une théorie. Pour avoir accès à cette dernière, il faut souvent inventer des « outils ». C’est ce qui l’a conduit à mettre en place la technique du play-bak dans ses enregistrements de terrain. L’enregistrement de terrain en play-back (prises successives) qu’a mis au point Simha Arom a révolutionné l’approche des polyphonies et polyrythmies africaines. L’idée est la suivante : si les musiciens africains savent exécuter une polyrythmie ou une polyphonie complexes, c'est que chacun d'eux sait ce qu'il doit faire. Dès lors, si on arrive à obtenir que chacun joue seul sa partie et trouve les points d'imbrication de cette partie avec celles de tous les autres, il ne doit pas y avoir de problème pour en élaborer une véritable partition. Le raisonnement s'est révélé correct Encore fallait-il trouver le régulateur temporel, le métronome muet qui soustend toutes les parties et qui les coordonne sur l'axe du temps. Simha Arom était persuadé que les musiciens pouvaient y parvenir et qu'il fallait seulement trouver l'outil adéquat. L'idée a été de fabriquer pour chaque pièce étudiée une version « artificielle » à partir d'enregistrements en play-back. Pour y parvenir, il a « bricolé » deux magnétophones stéréophoniques dont il permutait les bandes. Il restait néanmoins un problème : comment garantir que la version synthétique présente suffisamment de traits communs avec la version réelle ? En milieu traditionnel africain, il n'y a pas de chef d'orchestre pour synchroniser l'ensemble ; chaque musicien entre à tour de rôle en diagonale. La musique étant cyclique, les musiciens reproduisent, en la variant, une substance qui vient s'insérer dans une période immuable. Il suffit de faire entendre à l'un d'entre eux un enregistrement conventionnel de la pièce établi au préalable, pour qu'il se cale dessus. Sa référence est bonne, le tempo est exact, il va être parfaitement synchronisé avec la version de référence et jouer comme il l'entend. A partir de là, avec les musiciens euxmêmes, Simha Arom pouvait reconstituer de façon synthétique la pièce étudiée. Les interprètes contrôlaient tout le processus, déterminaient l'ordre d'entrée des musiciens : à la limite, Simha Arom se voyait lui-même comme n'étant « plus que l'ingénieur du son ».
Arom, Simha, Polyphonies et polyrythmies instrumentales d'Afrique centrale : structure et méthodologie, Paris, SELAF, 1985
Lydia Mérigot et Pierre Gasnault, Les Catalogues du Département des manuscrits : manuscrits occidentaux, Paris : Bibliothèque nationale, 1974, p. 50. - Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Mss 180
Maurice Allard du Chollet (27 mai 1863 - 1er avril 1937) était un érudit et collectionneur d'autographes et de manuscrits divers. La collection d'autographes du comte Maurice Allard du Chollet a été donnée à la Bibliothèque nationale en 1936. Elle représente 50 volumes d'autographes montés dans de grands in-folios à demi-reliure. Les autographes sont rangés par séries : princes, hommes politiques, artistes... Dans la collection, on recense notamment des ensembles nommés « Artistes », « Musiciens », « acteurs » , « littérateurs ».
Maurice Allard du Chollet fut fait comte romain en 1899, et chevalier de l'ordre de Pie IX. L'hôtel particulier Allard du Cholet, 114, bis boulevard Malesherbes, abrite depuis 1924 l'Ecole normale de musique de Paris.
La collection d’autographes est conservée au département des Manuscrits, dans la série des Nouvelles acquisistions françaises, sous les cotes : [NAF 23986-24035
Le volume NAF 24035 a été numérisé : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52503517t
Il a par ailleurs laissé d'autres manuscrits au musée du Louvre, au musée Carnavalet et à Versailles.
Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France, année 1937, p. 25.