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Jacques Copeau

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Jacques
Nom: 
Copeau
Origine géographique: 
France

Collection Jacques COPEAU

Après des études de lettres et de philosophie, Jacques Copeau (1879-1949) débute comme critique d’art, de littérature et, surtout, de théâtre. Il collabore à la Revue d’art dramatique, l’Ermitage, La Grande Revue. Il fonde, en 1909, avec André Gide, et Gaston Gallimard, La Nouvelle Revue Française, qu’il dirige jusqu’en 1913, date à laquelle il ouvre le théâtre du Vieux-Colombier. En 1914 la guerre l’oblige à fermer son théâtre mais il continue à approfondir sa réflexion et ses connaissances, grâce à ses rencontres avec, Edward Gordon Graig , Jacques-Dalcroze, et Adolphe Appia. De 1917 à 1919, il part avec sa troupe pour deux saisons à New-York. 1920 voit : la création de L’Ecole (en projet depuis 1913) et la réouverture du théâtre qui affiche au cours des quatre saisons suivantes, Mérimée : Le Carrosse du St Sacrement ; Shakespeare : la Nuit des rois ; Molière : L’Amour médecin…Vildrac, Martin du Gard. En 1924, il monte une pièce de lui : la Maison natale, qui ne rencontre pas l’adhésion du public . La fermeture définitive de son théâtre le conduit à concrétiser un projet de « retraite » en Bourgogne. Une trentaine de disciples l’y suivent afin de poursuivre un travail de formation et de recherche qui aboutira à la constitution d’une troupe « Les Copiaus ». Celle-ci se produit d’abord dans la région puis au delà, et propose un répertoire composé de spectacles collectifs, de saynètes, mimes, chansons, farces, jusqu’à sa dissolution en 1929. Copeau se consacre alors à des activités diverses : conférences, lectures de pièces, critiques dramatiques aux Nouvelles littéraires. En 1933 il met en scène le Mystère de Santa Uliva dans un cloître de Florence . Associé de 1936 à 1939, par l’administrateur E. Bourdet aux côtés decLouis Jouvet, Charles Dullin, Gaston Baty, au renouveau de la Maison de Molière, il monte plusieurs spectacles à la Comédie-Française avant d’y occuper en 1940,pour moins d’un an, le poste d’administrateur. en 1941, il publie un petit essai « Le Théâtre populaire », et en 1943, après en avoir fait l’adaptation , il monte Le Miracle du pain doré, dans la cour des Hospices de Beaune. Il meurt dans sa région d’élection en 1949 laissant une pièce inédite Le Petit pauvre, qui sera créée à San Miniato en 1950.
Copeau est venu au théâtre par « une impulsion de moralité littéraire », sans aucune formation, ni expérience pratique, il connaît par contre les grands théoriciens du passé ou contemporains et s’en inspire pour constituer sa propre doctrine. Il fustige le mercantilisme , le cabotinage, la bassesse des œuvres et des mœurs. Chez lui les exigences morales et esthétiques vont de pair d’où la nécessité d’une réforme des acteurs (création d’une école, d’un mode de vie communautaire autour du chef, réglé avec rigueur et discipline), qui vont former une troupe homogène et enthousiaste rompue à tous les emplois. Le répertoire fait la part belle aux œuvres classiques (choix novateur pour l’époque), car à travers ces exemples de beauté et de vérité Copeau veut stimuler l’inspiration des meilleurs écrivains et régénérer le goût du public pour le fidéliser et le rendre juge, non d’un spectacle, mais de la démarche d’ensemble du Vieux-Colombier . La création d’une revue « Les Cahiers du Vieux-Colombier » est une démarche volontariste en direction de son public.
Copeau metteur en scène accorde la première place au texte dramatique , adepte du « tréteau nu », il transforme la scène du Vieux-Colombier en une architecture fixe où peut se jouer n’importe quelle pièce. Sur un fond neutre, les costumes (dont les couleurs et les matériaux sont très étudiés) mis en valeur par un éclairage très soigné, font ressortir les acteurs, éléments essentiels de la mise en scène. A partir de 1924 Copeau souhaite atteindre un public plus « populaire » et lui offrir « une comédie nouvelle » d’où ses recherches sur les techniques de la Commedia dell’arte, et sa prédilection pour le théâtre antique, grec et médiéval. Copeau, par son Ecole et ses options esthétiques et morales, inspire la création du Cartel (formé par Dullin, Baty, Jouvet, Pitoëff). Il influence tout le théâtre d’après guerre en particulier le mouvement de décentralisation et le Théâtre National Populaire.

Marie-Hélène Dasté ( 1902-1994), décoratrice, comédienne, et fille de Jacques Copeau remet , en 1963, au Département des Arts du spectacle, les archives concernant la carrière de son père : mises en scène écrites, maquettes originales de décors et costumes, photographies de scène, recueil de presse, dossiers administratifs. Plus un ensemble d’archives sur l’activité du Théâtre du Vieux-Colombier de 1913-1924, ainsi que de la troupe « Les Copiaus » à partir de 1925.
Les achats et les dons concernant cette collection se sont depuis succédés : en 1988 le Département acquiert les cahiers et carnets autographes que Copeau a rédigés depuis ses débuts d’auteur, en 1896, jusqu’à sa mort. En 1995 et 1996 quatre nouveaux achats ajoutent à cette collection une vingtaine de manuscrits autographes et 26 cahiers de conduite concernant ses mises en scène au Vieux-Colombier ainsi qu’une abondante correspondance (près de 3000 lettres) adressée par de grands théoriciens et metteurs en scène (Craig, Appia, Hébertot, Barsacq, Barrault…), des auteurs dramatiques(Vildrac, Montherlant…) auxquels s’ajoutent une soixantaine de maquettes (réalisées pour les spectacles qu’il a montés), dessinées par, sa fille M-H Dasté, Fauconnet, Gampert, Duncan Grant, Bertholt Mann

En 1963 une exposition « Jacques Copeau et le Vieux-Colombier » organisée à la Bibliothèque de l’Arsenal, a commémoré le Cinquantième anniversaire de la fondation du Vieux-Colombier.

L’achat de la correspondance Gaston Gallimard et Valentine Tessier, en 1998 a permis d’apporter un complément à cette collection. Il y est question de Jacques Copeau, avec lequel elle débuta au Vieux-Colombier, de Jean Giraudoux, dont elle fut l’interprète. Gaston Gallimard, fondateur de la NRF, lui parle de ses rôles et évoque la vie littéraire, artistique, et théâtrale parisienne.
On pourra en complément consulter avec profit, un certain nombre de documents se rapportant à la Compagnie des Quinze, fondée par Michel Saint-Denis (1897-1971), neveu de Copeau, « Copiaus », metteur en scène et continuateur de l’œuvre de son oncle, en France, Angleterre et U.S.A.

Un inventaire des documents se rapportant à l’activité de Jacques Copeau, et des « Copiaus » est à la disposition des chercheurs.

Bibliographie: 

Copeau (Jacques).- Souvenirs du Vieux-Colombier : la compagnie des quinze / Jacques Copeau. [Paris] : Nouvelles éditions latines, 1975.
Copeau (Jacques).- L’Ecole du Vieux-Colombier / Jacques Copeau….textes établis, présentés et annotés par Claude Sicard. [Paris] : Gallimard, 1999. Collection : Pratiques du théâtre.
Copeau (Jacques).- Journal : 1901-1948 / Jacques Copeau ; texte établi, présenté et annoté par Claude Sicard.
Paris : Seghers, 1991. Collection : Pour mémoire.
Aliverti (Marie, Inès).- Jacques Copeau…[texte imprimé] /Marie, Inès Aliverti. Roma, Bari : G. Laterza, 1997.
(Il teatro del xx secolo) (Biblioteca Laterza ; 471)
[Exposition .Paris. Bibliothèque nationale. Bibliothèque de l’Arsenal. 1963.].- Catalogue. Jacques Copeau et le Vieux-Colombier. 1963. 55p.
Corvin (Michel).- Dictionnaire encyclopédique du Théâtre….Paris : Bordas, 1995

La collection
Département: 
Département des Arts du spectacle
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
Auteur de la fiche: 
Paule Tourniac
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Pierre Delcourt

Le possesseur
Prénom: 
Pierre
Nom: 
Delcourt
Origine géographique: 
France
Source: 

Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes », Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132, p. 5-27. N° 31

La collection
Département: 
Département des Estampes et de la photographie
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
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Jacques Joseph Marie Decroix

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Jacques Joseph Marie
Nom: 
Decroix
Origine géographique: 
France

DECROIX Fonds

Collection d’écrits, de manuscrits et de musique concernant Jean-Philippe Rameau, réunie à la fin du XVIIIe siècle, par Jacques Joseph Marie Decroix. (Lille 15 mars 1746 - Lille 28 juin 1826), avocat au Parlement, amateur de belles-lettres et de théâtre. Il est l’auteur de L’Ami des Arts ou Justification de plusieurs grands hommes (Amsterdam, 1776), dans lequel il parle beaucoup de Rameau, et de l’article Rameau de la Biographie ancienne et moderne (1824) de Michaud.
Le fonds Decroix, est entré à la Bibliothèque Royale en 1843 grâce à la donation de ses héritiers, les documents portant le cachet "Don de la famille Decroix". Il contient des pièces prestigieuses comme les manuscrits autographes des Paladins, le dernier opéra de Rameau, celui du motet In convertendo et celui de la pièce de clavecin La Dauphine. Il est également d'un grand intérêt pour la connaissance des modes de diffusion de l'oeuvre de Rameau grâce aux ensembles de parties séparées d'extraits d'opéras portant le timbre de Raparlier, à l'époque, organisateur des concerts de Lille.
Une place à part doit être faite aux vingt-sept volumes de partitions manuscrites que l'on a considérés comme une tentative de rassembler les "oeuvres complètes" de Rameau à l'instar de ce qui se faisait en littérature. Ces volumes présentent des analogies de format (grandes partitions in-folio), de reliure et de pages de titre, en général calligraphiées et comportant des encadrements ornés. La première partie en dix volumes, fut copiée par Gaspard Alexis Cauvin au plus tard en 1757. Elle comprend Hippolyte et Aricie, Les Indes galantes, Dardanus (versions 1739 et 1744), Platée, Les Fêtes de Polimnie, Les Fêtes de l'Himen et de l'Amour, Zaïs, Naïs, Les Surprises de l'Amour. Les autres volumes peuvent être distribués en sous-ensembles selon les copistes et leur date pRéserve des livres raresumée. Quatre volumes sont datables de 1777, époque où Claude François, le fils de Rameau, prêta à Decroix des autographes et d’autres manuscrits pour la copie. Bien que Decroix n'ait pas pu inclure dans sa collection les copies des cantates, il a recherché des fragments rejetés par Rameau, des versions d’œuvres n’existant pas dans d’autres sources. Il contient aussi la partie de violon de Linus, seule source connue de cette oeuvre disparue.

Bibliographie: 

Elisabeth Lebeau, "J.J.M. Decroix et sa collection Rameau" dans Mélanges d'histoire et d'esthétique musicales offerts à Paul-Marie-Masson, Paris, 1955, t. II, p. 81-91.
R. Peter Wolf, "An eighteenth-century Oeuvres Complètes of Rameau" dans Jean-Philippe Rameau. Colloque international organisé par la Société Rameau Dijon 21-24 septembre 1983, actes réunis par Jérôme de La Gorce, Paris-Genève, Champion-Slatkine, 1987, pp. 159-169 (avec liste des volumes en appendice).

La collection
Département: 
Département de la Musique
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Fonds
Auteur de la fiche: 
Catherine Massip
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Decourdemanche

Le possesseur
Nom: 
Decourdemanche
Origine géographique: 
France
Source: 

Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Mss 11-12

La collection
Département: 
Département des Manuscrits
Informations sur la notice
Type de fiche: 
Collection
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Jean-Jacques Debure

Le possesseur
Type de possesseur: 
Personne
Prénom: 
Jean-Jacques
Nom: 
Debure
Origine géographique: 
France

Debure (Famille de libraires)

En 1854, le Cabinet acheta la très importante collection de portraits de libraires et d'auteurs réunie par le grand libraire Guillaume Debure, dit l' Aîné (1734-1820), auquel ses fils, Jean-Jacques et Jacques-Marie, avaient succédé en 1813 dans son commerce et dans ses fonctions de libraire de la Bibliothèque royale, puis impériale. Cette collection se montait à 65000 portraits, classés par ordre alphabétique. A cette date il fut décidé de reclasser la série en totalité selon le même ordre, pour plus de commodité. Cette acquisition fut donc très importante pour le Cabinet, non seulement pour l'enrichissement considérable qu'elle apporta, mais aussi pour l'orientation nouvelle qu'elle conduisit à prendre alors.

Bibliographie: 

Notes relatives à la collection Debure (Est. Ye 40 pet. fol.).

Laure Beaumont-Maillet, “Les collectionneurs au Cabinet des Estampes”.Nouvelles de l’estampe, 1993, n°132.

Source: 

Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes », Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132, p. 5-27. N° 19

La collection
Département: 
Département des Estampes et de la photographie
Date d'entrée: 
1854
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Type de fiche: 
Collection
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