Craig, Edward Gordon (1872-1966)
Edward Gordon Craig (Savenage, Grande-Bretagne, 1872- Vence, France, 1966) fils de l’actrice Ellen Terry et de l’architecte Edward William Godwin, disciple d’Henry Irving, acteur shakespearien et directeur du Lyceum Theatre de Londres.
D’abord acteur, Craig se tourne vers la mise en scène, tout en multipliant des activités dans des domaines variés : il dessine des décors et des costumes, pratique la gravure sur bois, fonde des revues (The Mask...) une école-laboratoire de théâtre à Florence. En parcourant l’Europe, il poursuit inlassablement son œuvre de réformateur du théâtre et rencontre, dans ce domaine, les grands praticiens de l’époque : Stanislavski, Meyerhold, Taïrov, Appia, Brecht… Ses réalisations, ses projets, ses maquettes et dessins, ses écrits théoriques en font l’un des phares de l’esthétique théâtrale contemporaine.
La Bibliothèque nationale acquiert en 1957, l’essentiel des archives d’ E. Gordon Craig : manuscrits d’ouvrages et notes de mises en scène, une collection remarquable de gravures et de dessins concernant l’architecture théâtrale, 450 maquettes dessinées par lui ; une collection de marionnettes et de poupées pour le théâtre d’ombres (120 marionnettes javanaises de Wayang Kulit, une dizaine de marionnettes birmanes), de masques javanais, africains (20), ses correspondances et sa propre bibliothèque théâtrale, riche de 12 000 ouvrages français anglais, italiens, allemands, sur le théâtre, dont beaucoup annotés de la main de leur propriétaire, portant des ex-libris dessinés par lui ou des dédicaces d’auteurs, truffés parfois de gravures, de lettres manuscrites. Cette collection, enviée par de nombreuses bibliothèques étrangères, constitue à elle seule, par sa valeur et l’originalité de son contenu, un ensemble unique au monde pour les chercheurs. Une exposition a été organisée en 1962, par la Bibliothèque nationale, à l’occasion du 90e anniversaire de l’artiste, les éléments les plus prestigieux de la collection ont été montrés au public.
Cette collection peut être consultée au Département des Arts du spectacle où se trouvent deux catalogues sur fiches de la bibliothèque de Craig : Catalogue auteurs, titres et sous-titres de pièces anonymes, ordre alphabétique (20 000 entrées environ ; catalogue reproduit sur microfiches) ; le Catalogue matières, découpé en grandes sections : Théâtre, Danse, Marionnettes (fonds important), Fêtes, Personnalités, Pays, Généralités (10 900 entrées environ).
Un inventaire est consultable en ligne dans le catalogue BnF Archives et manuscrits : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc42345.
Max Dearly
1874-1943
Comédien et chanteur
Après de très modestes débuts au théâtre, Max Dearly affirme peu à peu ses talents de comique et de fantaisiste. Il aborde aussi bien la revue et l’opérette que la pantomime ou le vaudeville. Il acquiert une grande célébrité dans les années 1905-1910 au Théâtre des Variétés, dans l’interprétation des oeuvres de Robert de Flers et Arman de Callavet (Miquette et sa mère, Le Roi, Le Bois sacré, La Vie parisienne, L'École des cocottes.) ou encore au Moulin-Rouge, où il crée en 1909 avec Mistinguett la « valse chaloupée ».
A partir de 1930, il se consacre surtout au cinéma. Il joue dans une quinzaine de films, parmi lesquels Madame Bovary, de Jean Renoir (1933), ou Ils étaient neuf célibataires, de Sacha Guitry (1939).
Le fonds Max Dearly, coté 4-COL-86 au Départements des Arts du spectacle, donné à la Bibliothèque nationale par son épouse, Jeanne Saint- Bonnet, comprend, outre des manuscrits et de la correspondance, des programmes et coupures de presse, des documents administratifs, des affiches, dessins, gravures et photographies.
Dearly, Max. Mémoires, souvenirs des temps heureux. Recueillis par Jacques Charles. Paris, H. Béziat, 1946.
Saint-Bonnet, Jeanne. Max Dearly, mon mari, [suivi de] Mes poèmes. Paris, Éditions de la Revue moderne, 1970.
Gabriel Cousin
Né en 1918
Poète et dramaturge
Gabriel Cousin, apprenti métallurgiste à 13 ans, exerce jusqu’à 20 ans la profession d’ajusteur. Passionné de sport, athlète de compétition, il entame ensuite une carrière sportive. Il s’initie aussi à l’art dramatique avec Charles Dullin, Jean-Louis Barrault, Roger Blin. Au lendemain de la guerre, il devient professeur de gymnastique et s’engage dans une jeune troupe, les « Compagnons de la Saint-Jean » (1945-1946), émanation de l’association « Peuple et culture ». Il s’installe à Grenoble et travaille avec Jean Dasté. De 1965 à 1980, il devient conseiller technique et pédagogique au Secrétariat d'Etat Jeunesse, Sport, Loisirs pour la formation d'animateurs de théâtre
Gabriel Cousin commence à écrire des poèmes et encouragé par Paul Léautaud et Claude Roy, publie son premier recueil, La vie ouvrière, chez Seghers en 1951. Très rapidement il se met également à écrire pour le théâtre. Sa première pièce, L’usine est représentée à Padoue sous le titre Officina en 1951, viennent ensuite : L’aboyeuse et l’automate (mise en scène de Jacques Lecocq, Marseille, 1961), Le Drame de Fukuryu-Maru (monté par Jean Dasté à la Comédie de Saint-Étienne en 1963), Cancer sur la terre / La descente sur Recife (montage-spectacle sur la faim dans le monde, Palais de l’Unesco, 1965), L’opéra noir (mise en scène de Gabriel Garran, Aubervilliers, 1967), La confession de Copenhague (mise en scène par lui-même à Grenoble en 1968), Vivre en 1968 (1968), Oratorio pour une ville (1975), Oratorio pour une vie (1977), Héloïse et Abélard et Monde en chantier (1984), La comédienne et Visage (1987), Passion de Marie-Clémence (1988)
Le fonds remis par Gabriel Cousin (coté 4-COL-81) au Département des arts du spectacle comprend de la correspondance personnelle et professionnelle de Gabriel Cousin, des manuscrits de textes dramatiques, de poèmes, de textes politiques, de la documentation sur ses pièces, des journaux intimes. Un inventaire (Inv. 58) est disponible dans la salle de lecture du département des Arts du spectacle.
Gabriel Cousin dramaturge et poète contemporain : journée d’étude, 17 mars 1982, Université de Saint-Étienne, Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l'expression contemporaine. Saint-Étienne : CIERCE, 1983. 173 p.
Arnaudet, Martin-Louis. Gabriel Cousin face au théâtre de notre temps. Doctoral dissertation, Georgetown, 1975. 2 vol (523 ff.)
Autres sources : IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine)
Collection Jacques COPEAU
Après des études de lettres et de philosophie, Jacques Copeau (1879-1949) débute comme critique d’art, de littérature et, surtout, de théâtre. Il collabore à la Revue d’art dramatique, l’Ermitage, La Grande Revue. Il fonde, en 1909, avec André Gide, et Gaston Gallimard, La Nouvelle Revue Française, qu’il dirige jusqu’en 1913, date à laquelle il ouvre le théâtre du Vieux-Colombier. En 1914 la guerre l’oblige à fermer son théâtre mais il continue à approfondir sa réflexion et ses connaissances, grâce à ses rencontres avec, Edward Gordon Graig , Jacques-Dalcroze, et Adolphe Appia. De 1917 à 1919, il part avec sa troupe pour deux saisons à New-York. 1920 voit : la création de L’Ecole (en projet depuis 1913) et la réouverture du théâtre qui affiche au cours des quatre saisons suivantes, Mérimée : Le Carrosse du St Sacrement ; Shakespeare : la Nuit des rois ; Molière : L’Amour médecin…Vildrac, Martin du Gard. En 1924, il monte une pièce de lui : la Maison natale, qui ne rencontre pas l’adhésion du public . La fermeture définitive de son théâtre le conduit à concrétiser un projet de « retraite » en Bourgogne. Une trentaine de disciples l’y suivent afin de poursuivre un travail de formation et de recherche qui aboutira à la constitution d’une troupe « Les Copiaus ». Celle-ci se produit d’abord dans la région puis au delà, et propose un répertoire composé de spectacles collectifs, de saynètes, mimes, chansons, farces, jusqu’à sa dissolution en 1929. Copeau se consacre alors à des activités diverses : conférences, lectures de pièces, critiques dramatiques aux Nouvelles littéraires. En 1933 il met en scène le Mystère de Santa Uliva dans un cloître de Florence . Associé de 1936 à 1939, par l’administrateur E. Bourdet aux côtés decLouis Jouvet, Charles Dullin, Gaston Baty, au renouveau de la Maison de Molière, il monte plusieurs spectacles à la Comédie-Française avant d’y occuper en 1940,pour moins d’un an, le poste d’administrateur. en 1941, il publie un petit essai « Le Théâtre populaire », et en 1943, après en avoir fait l’adaptation , il monte Le Miracle du pain doré, dans la cour des Hospices de Beaune. Il meurt dans sa région d’élection en 1949 laissant une pièce inédite Le Petit pauvre, qui sera créée à San Miniato en 1950. Copeau est venu au théâtre par « une impulsion de moralité littéraire », sans aucune formation, ni expérience pratique, il connaît par contre les grands théoriciens du passé ou contemporains et s’en inspire pour constituer sa propre doctrine. Il fustige le mercantilisme , le cabotinage, la bassesse des œuvres et des mœurs. Chez lui les exigences morales et esthétiques vont de pair d’où la nécessité d’une réforme des acteurs (création d’une école, d’un mode de vie communautaire autour du chef, réglé avec rigueur et discipline), qui vont former une troupe homogène et enthousiaste rompue à tous les emplois. Le répertoire fait la part belle aux œuvres classiques (choix novateur pour l’époque), car à travers ces exemples de beauté et de vérité Copeau veut stimuler l’inspiration des meilleurs écrivains et régénérer le goût du public pour le fidéliser et le rendre juge, non d’un spectacle, mais de la démarche d’ensemble du Vieux-Colombier . La création d’une revue « Les Cahiers du Vieux-Colombier » est une démarche volontariste en direction de son public. Copeau metteur en scène accorde la première place au texte dramatique , adepte du « tréteau nu », il transforme la scène du Vieux-Colombier en une architecture fixe où peut se jouer n’importe quelle pièce. Sur un fond neutre, les costumes (dont les couleurs et les matériaux sont très étudiés) mis en valeur par un éclairage très soigné, font ressortir les acteurs, éléments essentiels de la mise en scène. A partir de 1924 Copeau souhaite atteindre un public plus « populaire » et lui offrir « une comédie nouvelle » d’où ses recherches sur les techniques de la Commedia dell’arte, et sa prédilection pour le théâtre antique, grec et médiéval. Copeau, par son Ecole et ses options esthétiques et morales, inspire la création du Cartel (formé par Dullin, Baty, Jouvet, Pitoëff). Il influence tout le théâtre d’après guerre en particulier le mouvement de décentralisation et le Théâtre National Populaire.
Marie-Hélène Dasté ( 1902-1994), décoratrice, comédienne, et fille de Jacques Copeau remet , en 1963, au Département des Arts du spectacle, les archives concernant la carrière de son père : mises en scène écrites, maquettes originales de décors et costumes, photographies de scène, recueil de presse, dossiers administratifs. Plus un ensemble d’archives sur l’activité du Théâtre du Vieux-Colombier de 1913-1924, ainsi que de la troupe « Les Copiaus » à partir de 1925. Les achats et les dons concernant cette collection se sont depuis succédés : en 1988 le Département acquiert les cahiers et carnets autographes que Copeau a rédigés depuis ses débuts d’auteur, en 1896, jusqu’à sa mort. En 1995 et 1996 quatre nouveaux achats ajoutent à cette collection une vingtaine de manuscrits autographes et 26 cahiers de conduite concernant ses mises en scène au Vieux-Colombier ainsi qu’une abondante correspondance (près de 3000 lettres) adressée par de grands théoriciens et metteurs en scène (Craig, Appia, Hébertot, Barsacq, Barrault…), des auteurs dramatiques(Vildrac, Montherlant…) auxquels s’ajoutent une soixantaine de maquettes (réalisées pour les spectacles qu’il a montés), dessinées par, sa fille M-H Dasté, Fauconnet, Gampert, Duncan Grant, Bertholt Mann
En 1963 une exposition « Jacques Copeau et le Vieux-Colombier » organisée à la Bibliothèque de l’Arsenal, a commémoré le Cinquantième anniversaire de la fondation du Vieux-Colombier.
L’achat de la correspondance Gaston Gallimard et Valentine Tessier, en 1998 a permis d’apporter un complément à cette collection. Il y est question de Jacques Copeau, avec lequel elle débuta au Vieux-Colombier, de Jean Giraudoux, dont elle fut l’interprète. Gaston Gallimard, fondateur de la NRF, lui parle de ses rôles et évoque la vie littéraire, artistique, et théâtrale parisienne. On pourra en complément consulter avec profit, un certain nombre de documents se rapportant à la Compagnie des Quinze, fondée par Michel Saint-Denis (1897-1971), neveu de Copeau, « Copiaus », metteur en scène et continuateur de l’œuvre de son oncle, en France, Angleterre et U.S.A.
Un inventaire des documents se rapportant à l’activité de Jacques Copeau, et des « Copiaus » est à la disposition des chercheurs.
Copeau (Jacques).- Souvenirs du Vieux-Colombier : la compagnie des quinze / Jacques Copeau. [Paris] : Nouvelles éditions latines, 1975. Copeau (Jacques).- L’Ecole du Vieux-Colombier / Jacques Copeau….textes établis, présentés et annotés par Claude Sicard. [Paris] : Gallimard, 1999. Collection : Pratiques du théâtre. Copeau (Jacques).- Journal : 1901-1948 / Jacques Copeau ; texte établi, présenté et annoté par Claude Sicard. Paris : Seghers, 1991. Collection : Pour mémoire. Aliverti (Marie, Inès).- Jacques Copeau…[texte imprimé] /Marie, Inès Aliverti. Roma, Bari : G. Laterza, 1997. (Il teatro del xx secolo) (Biblioteca Laterza ; 471) [Exposition .Paris. Bibliothèque nationale. Bibliothèque de l’Arsenal. 1963.].- Catalogue. Jacques Copeau et le Vieux-Colombier. 1963. 55p. Corvin (Michel).- Dictionnaire encyclopédique du Théâtre….Paris : Bordas, 1995
Peter Brook
1925 –
Metteur en scène, adaptateur, directeur de théâtre
Peter Brook est né à Londres en 1925, de parents d’origine russe. Il met en scène son premier spectacle alors qu’il est encore étudiant à Oxford, puis des opéras à Covent Garden. Devenu pour un temps co-directeur de la Royal Shakespeare Company, il monte la presque totalité des œuvres de Shakespeare, en Angleterre, puis dans le monde entier.
Invité par A.-M. Julllien et Claude Planson dans le cadre du Théâtre des Nations, il fait redécouvrir Shakespeare en France dans des mises en scène originales, loin des représentations académiques. C’est d’abord Titus Andronicus en 1957. Vivien Leigh et Laurence Olivier en sont les principaux interprètes. Suivront Le Roi Lear en 1963, puis à l’initiative de Jean-Louis Barrault Tout est bien qui finit bien en 1968, Le songe d’une nuit d’été en 1972.
Sa carrière française avait débuté avec la mise en scène de La chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams en 1956, au Théâtre Antoine, qui avait reçu un accueil plutôt hostile. Au Théâtre Antoine, il montait encore Vu du pont, d’Arthur Miller en 1958, puis Le balcon, de Jean Genet au Théâtre du Gymnase en 1960. Cette pièce, précédée d’un parfum de scandale avait été assez mal accueillie par le public. Dans ce même théâtre, il avait créé en 1963 La danse du sergent Musgrave de John Arden, avec Laurent Terzieff dans le rôle-titre.
En 1970, Peter Brook décide de s’installer définitivement à Paris. Il crée, avec Micheline Rozan, le Centre international de recherche théâtrale (C.I.R.T.), où il accueille acteurs, auteurs et musiciens d’origines diverses. Exercices physiques, improvisation, travail sur le son, sont les voies explorées dans la recherches de nouvelles formes de théâtre. Les créations, en 1971, au Festival de Chiraz-Persépolis, d’Orghast et, en 1972, de Kaspar, inspiré du personnage de Gaspar Hauser, en banlieue parisienne, concrétisent ce travail de recherche.
En 1974, il fonde, toujours avec Micheline Rozan, le Centre international de créations théâtrales (C.I.C.T.), qui accueille des ateliers de recherches animés par des comédiens de la troupe ou par des metteurs en scène extérieurs, tandis que le C.I.C.T., édite les œuvres qui y sont représentées. La même année, Peter Brook s’installe au Théâtre des Bouffes du Nord. Pour l’inauguration, dans le cadre du Festival d’automne à Paris, Peter Brook présente Timon d’Athènes, de Shakespeare, et l’adaptation, sous le titre Les Iks, de l’ouvrage de l’ethnologue Collin Turnbull : The Mountain People, prétexte à un travail expérimental d’acteur. Dans les années qui suivent, il fait alterner sans relâche créations théâtrales, chants, danses. Invité au Festival d’Avignon en 1985, il y présente une adaptation par Jean-Claude Carrière, de la vaste épopée indienne du Mahabharata., un spectacle-fleuve qui fera le tour du monde.
Le fonds Peter Brook – Théâtre des Bouffes du Nord est coté 4-COL-14 au Département des Arts du spectacle.Il contient un ensemble de dossiers relatifs aux spectacles montés de 1974 à 1989 par le Centre International de Créations Théâtrales au Théâtre des Bouffes du Nord et lors des tournées en France ou à l'étranger : programmes, dossiers de presse, affiches, coupures de presse, rapports d'activité du C.I.R.T. et du C.I.C.T. Un inventaire (Inv. 10) est disponible dans la salle de lecture du Département des Arts du spectacle.
Banu, Georges. Peter Brook, de « Timon d'Athènes » à « Hamlet ». Nouv. éd. mise à jour. Paris : Flammarion, 2001. 337 p. Brook, Peter. Conversations avec Peter Brook. Entretiens avec Margaret Croyden., traduits de l'anglais par Véronique Gourdon. Paris : Éd. du Seuil, 2007. 308 p.-[16] p. de pl. : ill Kustow, Michael. Peter Brook : une biographie. Traduit de l'anglais par Marie-Thérèse Weal. Paris, Éd. du Seuil, 2006. 420 p.-[16] p. de pl. : ill. Brook : études... textes... propos... Réunis et présentés par Georges Banu. Paris : Éd. du Centre national de la recherche scientifique, 1985. 402 p. (Les Voies de la création théâtrale. ; 13)