Jean-Pierre Miquel (1937-2003)
Metteur en scène, comédien, professeur d’art dramatique. Directeur artistique de l’Odéon (1971-1977). Directeur du Centre Dramatique de Reims (1978-1983). Directeur du Conservatoire national supérieur d'art dramatique (1983-1992). Administrateur de la Comédie-Française (1993-2001). Sa carrière théâtrale s’est entièrement déroulée dans le secteur du théâtre public.
Au cours de ses études de Lettres, Jean-Pierre Miquel entre au Groupe de Théâtre antique de la Sorbonne, qu’il dirige jusqu’en 1963. Il pRéserve des livres rareside également, au cours de la saison 1962-1963, la Fédération des Théâtres universitaires.
En 1964, il fonde sa propre compagnie, pour laquelle il met en scène et joue, au Théâtre Récamier, Suréna, de Pierre Corneille, dans le cadre du cycle des Trois âges du Théâtre.
Pendant les sept années qui suivent, il travaille comme metteur en scène dans différents théâtres et à la Maison de la Culture d’Amiens, s’attachant à redonner à Corneille la place qui lui revient dans le répertoire classique et à faire connaître de nouveaux auteurs comme Pierre Halet, Jean-Claude Grumberg, Victor Haïm. Il sera d’ailleurs l’un des fondateurs de l’Association pour la diffusion du théâtre contemporain.
Parallèlement, de 1965 à 1969, il donne des conférences d’histoire du théâtre et d’esthétique théâtrale à l’Institut supérieur des carrières artistiques de Paris. Pierre Dux, le charge, pour la saison 1970-1971, des soirées littéraires que la Comédie française consacre aux « auteurs nouveaux ».
Nommé directeur artistique du Théâtre national de l’Odéon en 1971, il monte à nouveau quelques pièces de Corneille : Othon ; Suréna mais aussi des œuvres de Bertolt Brecht, Max Frisch, Louis Calaferte, Anton Tchekhov, Enar Stenberg, René Clair, Tchékhov.…
De 1978 à 1983, il dirige le Centre Dramatique de Reims, où il fonde ‘’ Le Théâtre de la Comédie ‘’. Ses mises en scène d’Henrik Ibsen, René Kalisky, Jean-Claude Brisville, Harold Pinter sont reprises dans différents théâtres parisiens.
Professeur au Conservatoire National de Paris de 1975 à 1983, date à laquelle il en s’en voit confier la direction, il continue son activité de metteur en scène et présente des textes de Marivaux, d’Albert Camus, Jean-Claude Brisville, Louis Calaferte, Harold Pinter, dans divers théâtres parisiens.
De 1993 à 2001, il assure la charge d’administrateur général à la Comédie-Française.
Jean-Pierre Miquel a également travaillé pour la télévision scolaire (1965) et pour le cinéma. Il a joué, comme acteur, dans de nombreux films (Costa Gavras, Jean-Paul Rappeneau, Paul Vecchiali, Claire Devers, Jean-Luc Godard, …) et a été conseiller- aux Productions Reggane Films – Paris.
Les archives de Jean-Pierre Miquel ont été données à la Bibliothèque nationale de France par sa fille en 2003. Elles comprennent de nombreuses notes de mises en scènes et documents relatifs à ces mises en scène (photographies, programmes et coupures de presse…), ses cours de dramaturgie et d’esthétique théâtrale, une partie de sa bibliothèque de travail (une autre partie, composée de textes de pièces, a été léguée à la bibliothèque municipale de Vincennes) et une importante correspondance. L’inventaire du fonds Jean-Pierre Miquel (coté 4-COL-102) est disponible dans la salle de lecture du département des Arts du spectacle.
MIQUEL, Jean-Pierre. La ruche : mythes et réalités de la Comédie française : essai. Arles : Actes Sud, 2002. 213 p. : ill. MIQUEL, Jean-Pierre. Le théâtre des acteurs: ces étranges animaux. Paris : Flammarion, 1996. 146 p. : MIQUEL, Jean-Pierre. Le Théâtre et les jours. Paris : Flammarion, 1986. 259 p
ECRITS SUR JEAN-PIERRE MIQUEL : Carleton (Laurence), L’Œuvre d’un metteur en scène : Jean-Pierre Miquel. Travail dans le cadre d’un contrôle continu, 38 pages ; accompagné d’une lettre autographe signée de l’auteur, Soissons, 29 février 1992 Helou (Lara), Jean-Pierre Miquel : Metteur en scène. Paris : Septentrion / Presses Universitaires : Thèse à la carte, 2000, 446 pages Kiejman (Camille), Jean-Pierre Miquel, les jeunes années 1956-1971 : Naissance d’une vocation. Travail d’étude et de recherche Master II Histoire. Université Paris IV – M4H10346 / Sociétés, cultures et représentations au XIXe et XXe siècles. Paris, 2006, 140 pages Leroux (Patrick), Lapierre (Laurent). The Comédie-Française : The Jean-Pierre Miquel Era, 1993-2001. Montréal : International journal of Arts management, volume 4, n° 2, winter 2002, page 66 à 77 (exemplaire en anglais)
Mevisto, Auguste-Marie Wisteaux, dit (1859-1927)
Mévisto (1859-1927). Ami d’enfance d’André Antoine, après avoir tenté une carrière en province, au Café-concert, il fut remarqué comme acteur, au Théâtre-Libre puis au Théâtre de l’Oeuvre… En 1907, il devient directeur du théâtre de la Potinière (ex-Bodinière) où Sacha Guitry crée le 17 avril 1909 Tel père … tel fils , il prend une part active au mouvement théâtral de l’époque et disparaît de la scène pour incarner quelques rôles au cinéma.
Le fonds Mévisto est constitué d’un achat réalisé en 1992, puis d’un don en 1996 fait par Madame Ariane Adam de textes et scénarios ( manuscrits et dactylographiés ) avec annotations de mise en scène ; de documents sur les pièces et films interprétés par Mévisto, soit une cinquantaine de pièces et une douzaine de films, de partitions manuscrites et imprimées , de 250 photographies et plaques de verre (des tournées de Mévisto), affiches, dossiers de presse, archives administratives, et de correspondance : plus de 3000 lettres reçues dont 130 d’André Antoine, émanant de plus de 400 correspondants : Jules Renard, A. Bruant, Rip, Yvette Guilbert, Sacha Guitry, Firmin Gémier) ainsi que des extraits de bandes cinématographiques.
Lyonnet, Henry. "Mévisto" [Notice biographique]. Larousse mensuel, Septembre 1927, n° 247, p. 520 Dufief, Anne-Simone. "Mévisto, compagnon d’Antoine". N° spécial de la Revue de la société d’Histoire du théâtre.
Marcel Maréchal
1937 –
Comédien, metteur en scène, auteur dramatique, directeur de théâtre
Marcel Maréchal est né à Tassin-la Demi-Lune, près de Lyon. Attiré par le cinéma, il rêve de se présenter au concours de l’IDHEC [Institut des hautes études cinématographiques] à Paris mais, pour des raisons matérielles, il est contraint de demeurer à Lyon où il s’inscrit à la Faculté de droit. En 1958, il fonde avec d’autres étudiants la Compagnie du Cothurne, qui monte des œuvres d’Anouilh, Arrabal, Synge, Ghelderode et qui, très vite, va devenir une compagnie professionnelle.
En 1960, la Compagnie du Cothurne s’installe dans la petite salle de la rue des Marronniers de Lyon que Roger Planchon vient de quitter pour le théâtre de Villeurbanne. En 1963, Marcel Maréchal crée Le cavalier seul, de Jacques Audiberti, un de ses auteurs de prédilection. Il reprendra cette pièce à diverses reprises : au Studio des Champs-Elysées à Paris en 1964, au Festival d’Avignon en 1975, à Buenos Aires en 1983. Au théâtre des Marronniers il met aussi en scène des textes de Jean Vauthier (Capitaine Bada) et Louis Guilloux (Cripure), deux auteurs auxquels il est également attaché, ainsi que des pièces d’Obaldia, de Beckett, Limbourg, Hugo, Claudel, Ionesco…
En 1968, il prend la direction du Théâtre du Huitième, une salle de 1 100 places que la ville de Lyon vient d’aménager. Cette salle est inaugurée avec La poupée de Jacques Audiberti. Au programme de la même année figurent un Don Juan de Molière, mis en scène par Patrice Chéreau et deux autres spectacles de la compagnie du Cothurne : La mort de Danton, de Büchner, et la Moscheta de Ruzzante, qui remporte le Prix de la critique. Très rapidement, Marcel Maréchal et sa compagnie parviennent à insuffler une telle vitalité et un tel rayonnement à leur théâtre que celui-ci parvient à rassembler plus de 20 000 abonnés. La compagnie du Cothurne devient Centre dramatique national en 1972. En 1974, invitée au festival d’Avignon, elle présente trois spectacles dans la cour d’honneur du Palais des Papes : La Poupée, de Jacques Audiberti, Fracasse de Serge Ganzl, Hölderlin de Peter Weiss.
Marcel Maréchal met en scène en 1975 un de ses propres textes : Anémone pour Guignol qui sera à la fois son spectacle d’adieu au public lyonnais et son premier spectacle marseillais. La ville de Marseille l’a en effet invité à prendre la succession d’Antoine Bourseiller au Théâtre du Gymnase. Parallèlement à ses mises en scène au théâtre du Gymnase il crée, avec Jacques Angeniol, le « Théâtre hors les murs », une structure destinée à aller au-devant du public qui hésite à franchir le seuil des salles de théâtre. En 1981, Marcel Maréchal s’installe au Théâtre de la criée, qui est inauguré en mai. Outre Molière et Shakespeare il y met en scène La vie de Galilée, de Bertolt Brecht, ainsi que des textes de Jean-Pierre Faye, Marcel Jouhandeau, David Mamet, Sam Shepard…
En 1995, il prend la direction du Théâtre du Rond-Point à Paris. Il quitte ce théâtre en 2001 pour succéder à Jean Danet à la tête des Tréteaux de France, Centre dramatique national itinérant.
Le département des arts du spectacle a reçu du Théâtre de la Criée un don qui permet de retracer l’expérience théâtrale menée par Marcel Maréchal à Marseille entre 1977 et 1990 : programmes, affiches, dossiers de presse et matériel publicitaire concernant les spectacles montés ou accueillis à Marseille par Marcel Maréchal. Ce don a été complété par un ensemble de documents couvrant ses activités depuis la création de la Compagnie du Cothurne à Lyon jusqu'à la direction du Théâtre du Rond-Point à Paris.
Ce fonds est coté 4-COL-2. Un inventaire (Inv. 16) est disponible en salle de lecture.
La Criée, un théâtre dans la cité. Marseille, J. Laffitte, 1991. 157 p. : ill. Ferla, Patrick. Conversation avec Marcel Maréchal. Paris ; Lausanne : P.M. Faure, 1983 - 241 p.-[64] p. de pl. : ill. (Les Planches). Maréchal, Marcel. Marcel Maréchal: un colossal enfant. Entretiens de Marcel Maréchal avec Nita Rousseau. Arles, Actes Sud ; Marseille : Théâtre national de Marseille-La Criée, 1992: 105 p. Maréchal, Marcel. La Mise en théâtre. Présenté par Hélène Parmelin. Paris, Union générale d'éditions, 1974. 232 p. : ill. (10-18 ; 897). Maréchal, Marcel. Rhum limonade: de Guignol à Cripure. Paris, Flammarion, 1995. 256 p. Maréchal, Marcel. Saltimbanque. Avec la complicité de Pascal Lainé. Paris, Fayard, 2004 196 p.-[4] p. de pl.
Fonds Silvia MONFORT 1923-1991
L'itinéraire de Silvia Monfort est celui d'une femme habitée par un désir d'exigence. Sa vie est une succession d'engagements. Elle commence sa carrière au cinéma avec un film de Robert Bresson, Les Anges du péché, et dans le même temps rejoint le combat de la Résistance aux côtés de l'écrivain et critique dramatique, Maurice Clavel, qu'elle épousera. Celui-ci la présente à Jean Vilar qui l'engage dan sa troupe du Théâtre National Populaire Cette rencontre détermine son choix d'un idéal de vie professionnelle fondé sur : l'adoption d'un répertoire large et difficile, l'anonymat de la vie de troupe et le respect profond pour un public populaire peu familier du théâtre. Tous ses combats futurs sont nés de cette expérience structurante. Parallèlement à sa carrière cinématographique, elle interpréte conjointement grands textes du répertoire classique et auteurs contemporains (Claudel, Audiberti). C'est dans les rôles tragiques qu'elle donne la mesure de son talent. Sa voix rauque et son jeu dépouillé marquent à jamais les rôles de Phèdre et d'Electre.
Elle participe au mouvement de décentralisation théâtrale : dès 1960 elle joue chez R. Planchon à Villeurbanne, au Théâtre D. Sorano à Vincennes, aux côtés de Jean Danet et sous chapiteau itinérant des Tréteaux de France (1965), retrouvant par-là la démarche de Jean Vilar et de son TNP. Le choix courageux de son répertoire montre son souci de toucher un public populaire sur le lieu de sa vie quotidienne. Forte de ces expériences elle décide de se lancer dans une aventure, qui sera celle de sa vie puisqu'elle la mènera à bien, peu de temps avant sa mort, la création d'un nouveau lieu de spectacle. Plutôt qu'un théâtre traditionnel, c'est un centre culturel qu'elle veut fonder. C'est le début d'une suite de déménagements dans la Capitale de ce "Carré", (elle récuse le nom de théâtre), qui de "Carré Thorigny", en "Nouveau Carré" prend définitivement sa place dans le quartier de Vaugirard sous le nom de "Carré Silvia Monfort". Elle ne verra pas l'aboutissement de ce projet dans lequel elle a jeté ces dernières forces mais qui porte son empreinte tout autant que son nom. Dans sa programmation demeure toujours chez Silvia Monfort la volonté de dépasser les ostracismes pour, en toute liberté et démarche novatrice, accueillir toutes les formes de spectacles, danse, chanson, Cirque…
Elle donne leur chance à de jeunes compagnies : de mime, de danse. Elle permet aux parisiens de découvrir une nouvelle forme d'expression corporelle : le Bhûto. C'est dans le même élan de générosité qu'elle crée avec Alexis Gruss une école de cirque et de mime. Toujours curieuse de l'avenir, n'accordant que peu de place au passé, à ses succès, soutenue par la passion et l'énergie créatrice, Silvia Monfort laisse l'image d'une femme volontaire, dont la morale dicte toutes les démarches de sa vie d'artiste et de directrice de théâtre La collection, donnée au Département du spectacle, en 1992 par le "Carré Silvia Monfort" concerne surtout son activité aux "carrés" de 1972 à 1991, on y trouve, des affiches, programmes, photos, recueil de presse, maquettes, et des costumes. Un inventaire de ce fonds (coté 4-COL-66/) est à la disposition des lecteurs. Une exposition a été consacrée à cette interprète fin 2003 à la BNF Les catalogues des documents conservés par le Département des Arts du spectacle permettent également d'illustrer la carrière de cette comédienne.
Living theatre
Le Living Theatre, a été fondé à New York dans les années cinquante par Julian Beck (1925-1985), peintre et écrivain et par sa compagne Judith Malina (Kiev 1926-..) émigrée aux Etats-Unis, élève d’Erwin Piscator. Si la création d’un "Théâtre vivant" à l’exemple de E. Gordon Craig, date de 1947, les spectacles ne commenceront qu’à partir de 1951 tantôt au domicile de Beck, tantôt dans un grenier puis dans une salle attitrée à New York à partir de 1958 jusqu’à leur expulsion en 1963. Tous deux d’origine juive et le revendiquant, ils constituent une véritable communauté pour animer l’un des théâtres les plus novateurs des années 60 et 70, qui refuse le spectacle commercial, le pur divertissement en vogue à Broadway pour s’engager dans un théâtre politique à tendance anarchiste après leur découverte d’Artaud en 1958. Ils connaissent un premier succès en 1959 avec The Connection (Contact) de Jacques Gelber qui ne se démentira pas au cours de leurs tournées européennes, ininterrompues à partir de 1961. Ce groupe renouvelle le langage théâtral et les techniques d’entraînement de l’acteur encourageant les créations collectives au sein de la tribu où Judith Malina, généralement met en scène pendant que son compagnon, crée, avec des matériaux de récupération des décors et des costumes. Le thème récurrent de ce théâtre est celui d’une société-prison, identifiée à la mort, dans laquelle l’activité théâtrale est source d’expérience humaine (communautaire et participative) seul principe de vie. Nourrie de références à la Kabbale et à l’Orient, les images des spectacles, toujours construites par le corps des acteurs, font de ceux ci des « guides » d’un monde rituel et initiatique. C’est une tentative de faire du théâtre un espace de contre-culture à travers la création collective. Leurs principaux spectacles sont créés en Europe : Mysteries et Smaller Pieces (1964)Frankenstein d’après Mary Shelley (1965) Antigone d’après Brecht (1967), Paradise now (1968) qui frappe les spectateurs du Festival d’Avignon deux mois après le fameux mois de mai. La fin des années soixante sonne le glas de cette période créatrice, et ce groupe éclate en 1970. Ce sera alors de multiples tentatives avortées pour le reconstituer et continuer l’expérimentation, ils jouent le legs de Caïn au BRéserve des livres raresil et aux Etats-Unis (1970/1971), séjourneront longuement en Italie. The One and the Many (L’Homme masse) est la dernière tentative dans les années quatre-vingt de poursuivre leur œuvre. Julian Beck meurt en 1985. Judith Malina et son nouveau compagnon, Hanon Reznikov, essaient de réveiller cette compagnie à New York en 1989. Celui-ci acteur et metteur en scène signe The Tablets (les comprimés), Tumults or changing the streets (1989)… et,après New York, les présente à l’Europe. J. Malina anime des ateliers de théâtre, donne des conférences de presse pour témoigner de l’influence et du rayonnement de cette troupe qui jusqu’en 1996 avec Utopia rappellera cette tentative pacifiste de changer le monde par la magie du théâtre En 1988, puis en 1990, Judith Malina et Serena Urbani déposent au Département des arts du spectacle de la BNF quelque cinq cents dossiers comprenant des programmes, des articles de presse et des affiches concernant essentiellement les tournées européennes du Living Theatre. Un inventaire sur papier a été rédigé. On y a ajouté ne bibliographie recensant les documents d’origine patrimoniale, conservés dans le Département des Arts du spectacle, sur le sujet.
Beck, Julian. La Vie du théâtre. Paris : Gallimard, 1979 Biner, Pierre. Le Living Theatre : histoire sans légende. Lausanne : L’Âge d’homme, 1970 Lebel, Jean-Jacques. Entretiens avec le Living Theatre. Paris : P. Belfond, 1969. Les Voies de la création théâtrale, vol. 1 – Paris : Éd. du CNRS, 1970.