Quittard, Henri (1864-1919) - Fonds Le musicologue Henri Quittard est né à Clermont-Ferrand où il obtient une licence ès-lettres à l’âge de 24 ans. Il s’installe ensuite à Paris où il étudie la musique avec César Franck et se consacre dès lors à l’histoire de la musique tout en obtenant un diplôme de Langues orientales. Il se spécialise dans la musique française des XVIe et XVIIe siècles et ses premières études paraissent en 1898. Il s’attache à exhumer des musiciens oubliés parmi lesquels Henry Du Mont (1610-1684), sous-maître de la musique de la Chapelle de Louis XIV, figure en première place. Ses travaux portent également sur Guillaume de Machaut (ca 1300-1377), Guillaume Bouzignac (ca 1587-1643), Jacques Champion de Chambonnières (ca 1601-1672), Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), les Couperin, Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Il fut l’un des premiers à s’intéresser au luth et à mettre en valeur l’école des luthistes français. Il fut parallèlement critique musical aux quotidiens Le Matin puis Le Figaro, conférencier à l’École des hautes études sociales et à partir de 1912, archiviste de l’Opéra. Ses publications comprennent un ouvrage qui reste une référence : Henry Du Mont : 1610-1684, un musicien en France au XVIIe siècle, (Paris, 1906 ; repr. 1973), de nombreux articles et des collaborations à des ouvrages collectifs tels l’Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire d’Albert Lavignac (Paris, 1913), des éditions ou rééditions d’œuvres musicales. Les papiers du musicologue ont été légués à la bibliothèque du Conservatoire national de musique peu après sa mort et sont aujourd’hui conservés au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France (Rés. 1605 et 2698). Ils constituent un témoignage extrêmement riche et complet des travaux de Quittard. Ils rassemblent d’une part un ensemble de fiches contenant des informations très variées issues des recherches approfondies sur les compositeurs étudiés par le musicologue. On a d’autre part des notes diverses, classées par compositeur, sur les sources consultées, documents d’archives, articles, ainsi que des listes d’œuvres. Enfin, Henri Quittard a transcrit quantité d’œuvres musicales difficilement accessibles, qui ont servi de matière à ses travaux. Cette collection manuscrite de transcriptions (Réserve des livres rares. 1605 (1-64)) représente environ deux mètres linéaires et rassemble de nombreuses pièces qui n’ont jamais été rééditées. Parmi les compositeurs transcrits, citons Claude Le Jeune (ca 1528-1600), Eustache Du Caurroy (1549-1609), Orazio Vecchi (1550-1605), Giulio Caccini (1551-1618), Jacques Mauduit (1557-1627), Pierre Guédron (ca 1565-1620), Nicolas Formé (1567-1638), Antoine Boësset (1586-1643), Giacomo Carissimi (1605-1674), Michel Lambert (1610-1696), Guillaume Gabriel Nivers (1632-1714), Michel-Richard de Lalande (1657-1726), Alessandro Scarlatti (1660-1725), ainsi que les compositeurs cités plus haut.
François Lesure, « The Music department of the Bibliothèque nationale », Notes / Music library association, 1978, p. 251-268.
Le fonds Maurice Ravel au département de la Musique
Il n'existe pas à proprement parler de fonds Ravel au département de la Musique bien que celui-ci soit l'un des trois principaux lieux de conservation de manuscrits autographes du compositeur, les deux autres étant une collection privée et l'Université d'Austin (Texas), récipiendaire dans les années 1980 des manuscrits provenant des éditions Durand.
Les provenances des manuscrits et documents du département de la Musique sont donc très diverses. En voici quelques exemples.
Acquisitions : -en 1988, "le Grillon", mélodie extraite des Histoires naturelles, sur des textes de Jules Renard -en 1992, le manuscrit préparatoire au crayon du Boléro de Ravel -en 1993, le manuscrit autographe de la Sonatine pour piano -en 2000, Sémiramis, cantate pour le prix de Rome, 1902
Dons : -du chef d'orchestre Roger Desormière, La Valse, manuscrit de travail au crayon -du pianiste Jacques Février, la Vallée des cloches, pièce extraite de Miroirs.
En outre, le département de la Musique a bénéficié de deux dépôts des Musées nationaux : -celui du legs Le Masle -celui provenant de la maison de Maurice Ravel à Montfort-l'Amaury.
Le legs Le Masle comprend de la correspondance adressée à Ravel, des manuscrits musicaux de Ravel et de Maurice Delage et une riche iconographie.
Les documents provenant de Montfort se répartissent en plusieurs ensembles : -des papiers personnels regroupés dans un dossier Ravel ainsi que diverses diplômes et décorations -la bibliothèque personnelle musicale de Ravel -la correspondance à sa mère, les lettres de son frère, Edouard Ravel -de nombreuses lettres reçues par Maurice Ravel -des photographies -un fonds de disques 78 tours (au département de l'Audiovisuel).
La bibliothèque musicale contient plusieurs centaines de titres répartis en méthodes et oeuvres de technique instrumentale et morceaux d'étude, musique classique, musique du XIXe siècle et musique du XXe siècle. Dans cette dernière partie, de nombreuses partitions sont assorties d'envois (ex. Fauré, Inghelbrecht, Charles Koechlin. Les éditions d'oeuvres de Ravel peuvent comporter des corrections autographes.
Poulenc, Francis (1899-1963)
Le fonds Francis Poulenc est entré à la Bibliothèque nationale de France en 1998 grâce à une dation en paiement de droits de succession.
Il se compose de trois ensembles :
- Dix-neuf manuscrits musicaux autographes parmi lesquels figurent les oeuvres majeures du compositeur telles que Les Biches et Les Mamelles de TiRéserve des livres raresias, des mélodies de jeunesse et ses principales oeuvres de musique de chambre, la Sonate pour violon et piano (1942), la Sonate pour clarinette et piano écrite à la mémoire d'Arthur Honegger, (1962, brouillon et manuscrit définitif) et la Sonate pour hautbois et piano (1962).
- La correspondance adressée à Poulenc contenant plus de 1000 lettres provenant de 212 correspondants, compositeurs, interprètes, écrivains, ayant entretenu des liens artistiques ou amicaux avec Francis Poulenc. Le contenu de cette correspondance est d'un intérêt exceptionnel pour la connaissance des courants artistiques et de la vie intellectuelle du XXe siècle.
- 684 photographies soigneusement annotées par Poulenc et classées par lui en albums dédiés à un sujet précis (La Voix humaine, Le Dialogue des Carmélites, Les Biches, Les Mamelles de TiRéserve des livres raresias, l'album d'Oxford lorsque le compositeur fut fait docteur honoris causa) ; d'autres reflètent fidèlement son cercle amical et intellectuel depuis les années 1920.
- -le manuscrit du Journal de mes mélodies.
- -des dossiers d'oeuvres (programmes, coupures de presse).
L'entrée de ce fonds essentiel provenant de la famille de Francis Poulenc est dans le droit fil d'une politique active d'enrichissement : acquisition des cahiers d'entretiens radiophoniques, de deux mélodies inédites du Bestiaire (1992), des Six Impromptus pour piano (1996). La correspondance adressée à Henri Sauguet est entrée sous forme de dation. De nombreux documents concernant Francis Poulenc se trouvent aussi dans les fonds provenant d'interprètes de l'oeuvre de Francis Poulenc, Claire Croiza, Jane Bathori et Suzanne Peignot. En 1999, le très beau manuscrit autographe du Stabat Mater pour choeur à 5 voix mixtes et orchestre, l'une des oeuvres les plus profondément émouvantes de Poulenc, a fait l'objet d'un don généreux, ainsi que la Sinfonietta pour orchestre (1947-1948) et deux mélodies pour chant et piano, Hier (Guillaume Apollinaire, 1931) et Main dominée par le coeur (Paul Eluard, 1946).
La Collection Philidor Collection de partitions musicales manuscrites issues de la bibliothèque de musique du roi à Versailles, comportant une soixantaine de volumes conservés pour la plupart précédemment à la bibliothèque du Conservatoire national de musique de Paris [Cette collection ne doit pas être confondue avec la Collection Toulouse-Philidor, réalisée par A. Danican Philidor pour le comte de Toulouse. Voir la notice correspondante.]. La Collection Philidor doit son nom à André Danican Philidor (1652-1730), dit Philidor l’aîné, musicien de la Grande Ecurie, de la Chambre et de la Chapelle de Louis XIV et garde de sa bibliothèque de musique. L’entreprise de compilation accomplie par Philidor et par son collègue François Fossard (1642-1702), également instrumentiste de la cour, à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècles, constitue à cette époque un travail entièrement nouveau, qui confère à cette collection de manuscrits musicaux son caractère unique et exceptionnel. En effet, sous l’impulsion de Louis XIV, les deux musiciens rassemblèrent et copièrent notamment les musiques des ballets exécutés à la cour de France depuis le règne d’Henri III jusqu’à celui de Louis XIV (comédies-ballets des années 1660-1670). L’origine de cette collection pourrait remonter à 1665 environ. François Fossard a probablement commencé seul cette collecte, travail auquel Philidor se serait ensuite associé, peut-être au début des années 1680. Quoi qu’il en soit, le premier manuscrit musical daté parvenu jusqu’à nous porte l’année 1681. Il s’agit du recueil rassemblant Les plaisirs troublés, La revente des habits de Ballet, et Les fâcheux (BnF Musique, Réserve des livres rares. F. 530). Ce manuscrit, de la main de Philidor, mentionne déjà le musicien comme « l’un des deux gardiens de la bibliot[h]eque de sa Majesté », le second gardien n’étant autre que Fossard. Ce n’est qu’après la mort de Fossard que Philidor prendra le titre de « garde » de la bibliothèque. Les premiers manuscrits conservés témoignent plus d’une volonté de noter la musique contemporaine composée pour la cour de Louis XIV que les œuvres des cours précédentes : c’est le cas des Fontaines de Versailles (1683) de Michel Richard de Lalande (BnF Musique, Réserve des livres rares. F. 537). A partir de 1689, des dédicaces « Au Roy » introduisant certains volumes expliquent clairement le dessein de constituer une véritable collection. La volonté du roi de fixer pour la postérité les musiques composées pour sa gloire y apparaît formellement. Ces dédicaces permettent de suivre le travail d’élaboration de la collection. C’est vers 1690 que sont réalisés les premiers volumes d’anciens ballets donnés à la cour, de 1575 jusqu’au règne de Louis XIII, puis ceux des ballets exécutés pendant la jeunesse de Louis XIV ainsi que les ballets de jeunesse et les comédies-ballets de Jean-Baptiste Lully. Ces derniers, particulièrement soignés, comportent les textes de Molière et la musique des intermèdes dansés et chantés. Les noms des interprètes sont le plus souvent mentionnés. Par la suite, les deux copistes poursuivent l’objectif fixé par le roi. Mais ils doivent également produire les matériels d’exécutions destinés aux activités musicales de la cour. De nombreux autres volumes sont copiés, soit par leurs soins, soit par des copistes de leur entourage qui constituent un véritable atelier. Ces manuscrits contiennent des œuvres lyriques plus tardives, des pièces instrumentales, symphonies, concerts joués à la cour, des motets et des airs des compositeurs de la cour ou proches de la cour, contemporains ou des décennies précédentes, ainsi que des œuvres de compositeurs italiens tels que Giacomo Carissimi. On trouve enfin des volumes de textes seuls, livrets des ballets et des comédies-ballets copiés précédemment : tous ces recueils de textes ont été réalisés après les partitions musicales, en 1705. Pendant le XVIIIe siècle, les volumes copiés par Philidor, Fossard et leurs copistes demeurèrent dans la bibliothèque musicale du roi à Versailles. La plupart d’entre eux sont décrits avec plus ou moins de précision dans l’Inventaire général des effets existans à la Bibliothèque Musique à Versailles. Fin de Xbre 1765, véritable catalogue de la Bibliothèque musicale du roi (Archives nationales, O1* 3245 ; copie de 1769 à la BnF Musique : Rés. Vma. ms. 857). Sous la Révolution, la bibliothèque de musique du roi fut partiellement transportée à Paris, afin d’alimenter la bibliothèque du Conservatoire national de musique, créé en 1795. Une partie des volumes de la Collection Philidor fut ainsi déménagée, tandis que l’autre partie restait à Versailles et rejoignait la Bibliothèque municipale entre 1815 et 1830. La partie de la collection qui parvint au Conservatoire fut inventoriée vers 1812 au sein du Catalogue de la Collection faite par Philidor, par l’abbé Roze, bibliothécaire entre 1807 et 1819. Cet inventaire manuscrit élaboré rapidement sans aucun classement des ouvrages réunit de façon un peu hétéroclite une soixantaine de volumes : les volumes de ballets décrits précédemment, des recueils d’airs de différents auteurs, de danses, d’airs de ballets et d’opéras arrangés pour instruments, de musique instrumentale (concerts, symphonies), des livrets de ballets, quelques ballets, opéras, pastorales d’autres compositeurs que Lully (Colasse, les Philidor, Luigi Rossi). Par ailleurs, d’autres manuscrits de ballets et comédies-ballets de Lully issus de la bibliothèque du roi à Versailles et copiés par Philidor n’ont pas été intégrés par Roze dans la Collection Philidor : c’est le cas du Ballet des saisons (Rés. F. 658), des Jeux pithiens (Rés. F. 601), du Triomphe de l’amour et de Bacchus (Rés. F. 662), du Bourgeois gentilhomme (Rés. F. 578). La collection rassemblée par Roze ne comporte enfin aucune musique religieuse, alors qu’il existe un remarquable ensemble de manuscrits de motets de compositeurs de la Chapelle du roi ou proches de la cour copiés par Philidor et son atelier : motets d’Henry Du Mont, Pierre Robert, Jean-Baptiste Lully, Henri Desmarets, Guillaume Minoret, pour n’en citer que quelques-uns. Dans les années qui suivirent la disparition de l’abbé Roze, la collection subit quelques dommages et un certains nombre de manuscrits disparurent de la bibliothèque du Conservatoire. De la Collection Philidor décrite par l’abbé Roze, il reste aujourd’hui 31 volumes conservés au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France, l’ancienne bibliothèque du Conservatoire ayant été rattachée à la Bibliothèque nationale en 1935 (Réserve des livres rares. F. 494 à 534). Au sein du fonds du Conservatoire, on dénombre par ailleurs un peu plus d’une trentaine de volumes non recensés par Roze, mais qui se rattachent directement à cette collection (série Rés. F.). Enfin, quelques manuscrits recueillis et copiés par Philidor et Fossard se trouvent dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, entrés le plus souvent par acquisition au cours des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. L’autre grande partie de la Collection Philidor est toujours conservée à la Bibliothèque municipale de Versailles (environ quarante volumes). L’ensemble de cette collection a été numérisé par la Bibliothèque nationale de France, de même que la collection versaillaise dans le cadre d’une convention de Pôle associé. Les volumes numérisés sont accessibles sur Gallica.
François-Joseph Fétis, « Notice d'une collection manuscrite d'ancienne musique française recueillie par Michel Danican Philidor en 1690 », Revue musicale (août 1827), p. 9-13. W. J. Wasielewski, « Die Collection Philidor », Vierteljahrschrift für Musikwissenschaft, I (1885), p. 531-545. Jean-Baptiste Weckerlin, « La collection Philidor au Conservatoire de musique de Paris », Chronique musicale, 4/22 (1874), p. 159-165 et 224-225. Edmund H. Fellowes, « The Philidor manuscripts : Paris, Versailles, Tenbury », Music and letters, 12 (1931), p. 116-129. André Tessier, « Un fonds musical de la Bibliothèque de Louis XIV : la collection Philidor », La Revue musicale, 114 (avril 1931), p. 295-302. A. Tessier, « Un catalogue de la bibliothèque de la musique du roi au château de Versailles », Revue de musicologie, 12 (1931) p. 106-117 et 172-189. Denis Herlin, Catalogue du fonds musical de la Bibliothèque de Versailles. Paris : Société française de musicologie, Éditions Klincksieck, 1995, CLXXIV-773 p. D. Herlin, « Fossard et la musique italienne en France au XVIIe siècle », Recherches sur la musique française classique, XXIX (1998), p. 27-52.
Pirro (André)
André Pirro naquit en 1869 à Saint-Dizier (Haute-Marne). Son père Jean Pirot (puis Pirrot, enfin Pirro) (1813–1886), à la fois organiste, compositeur et linguiste, lui enseigna l’orgue. Il poursuivit ses études à Paris, où il mena une double carrière d’organiste et de musicologue et publia son premier livre, L’orgue de Jean-Sébastien Bach, en 1895. En 1907, sa thèse sur L’esthétique de Jean-Sébastien Bach lui valut d’obtenir le doctorat ès lettres à la Sorbonne, où il enseigna l’histoire de la musique de 1912 à 1937, d’abord comme chargé de cours, puis maître de conférences, enfin comme professeur (1930). Il mourut en 1943.
Ses travaux (sept livres et de nombreux articles et conférences) portèrent principalement sur la musique d’orgue, l’œuvre de Jean-Sébastien Bach et la musique des XVe et XVIe siècle et se caractérisèrent d’emblée par un souci de rigueur et de recours direct aux sources musicales et archivistiques, encore largement inexploitées à l’époque.
La bibliothèque musicale d’André Pirro est entrée par legs au Département de la Musique en 1953. Elle comporte environ 800 livres et 500 partitions imprimées. À l’exception de quelques ouvrages datant des XVIIe et XVIIIe siècles et des œuvres de son père Jean Pirrot, il s’agit principalement d’études musicologiques et d’éditions récentes où on retrouve dans les sujets abordés et les compositeurs représentés les grands thèmes des travaux et des cours de Pirro, mais aussi son répertoire d’organiste. S’y ajoutent des numéros isolés d’une centaine de titres de périodiques et une quarantaine de manuscrits, pour la plupart des copies réalisées par Pirro pour les besoins de ses travaux. Tous ces documents sont accessibles par auteur ou titre dans le catalogue sur fiches du département de la Musique. On peut identifier leur provenance grâce au numéro d’entrée du legs (Don 5000).
La partie du legs Pirro encore en cours de traitement (une centaine de lots) constitue une documentation très riche et quasi exhaustive pour l’étude de sa vie et de son œuvre. Une quinzaine de lots contiennent des papiers de famille : lettres de ses parents Jean et Eugénie, de son frère Henri (1858-1919), bibliothécaire à Saint-Dizier, lettres en suédois adressées à son épouse Agnès, d’origine finlandaise, devoirs d’écolier de Pirro lui-même, photographies, cartes de visites, faire-part, etc. Le reste contient les notes de travail du musicologue (principalement des copies de musique et d’extraits de livres classées par sujet, auteur ou bibliothèque d’origine), parfois dans leurs boîtes d’origine, ainsi que les manuscrits et épreuves corrigées de ses ouvrages. On y trouve aussi des traces de sa correspondance avec les bibliothèques (photographies de sources musicales et réponses de bibliothécaires et d’archivistes) et des témoignages de son activité d’enseignant : notes de cours et copies d’élèves, notamment Jacques Chailley. Quelques cartes géographiques complètent l’ensemble.