Les Catalogues imprimés de la Bibliothèque nationale : liste, description, contenu, Paris : Bibliothèque nationale, 1943, Impr. 48
Jaquet
La collection Jaquet. se compose de deux ensembles distincts : d'une part des recueils de gravures sur bois, d’autre part des défets de dessins humoristiques publiés dans la presse à la fin du XIXe siècle.
Cotes: Ad 377 et Ad 378 pet. fol. ; Ad 379 et Ad 381 pet. fol. ; Tf 733 à 741 pet. fol.
Laure Beaumont-Maillet, “Les collectionneurs au Cabinet des Estampes”, Nouvelles de l’estampe, 1993, n°132.
Laure Beaumont-Maillet, « Les collectionneurs au Cabinet des Estampes », Nouvelles de l’estampe, 1993, n° 132, p. 5-27. N° 58
Vicomte Hippolyte de Janzé
Château d’Acon, Tillière-sur-Avre (Eure) et 43 rue de Luxembourg, Paris
Fils de Louis Henry Janzé (1752-1840), baron d’Empire puis comte de Janzé, Hippolyte de Janzé (Rennes, 1790 - Paris, 18 janvier 1865), capitaine de cavalerie, fut aussi collectionneur, photographe amateur et membre de la Commission consultative des Musées impériaux.
Dans un premier testament, rédigé en 1862, de Janzé déclarait :« Voulant que la petite collection d’antiquités que j’ai réunie soit de quelque utilité pour les savants régnicoles et étrangers, et suivant l’exemple de MM. Dupré et le duc de Luynes, je lègue au Cabinet des Antiques de la Bibliothèque impériale toutes les antiquités grecques et romaines, bronzes, terres cuites, vases etc. contenues dans mon cabinet.»
En 1863, de Janzé restreignit la donation aux bronzes antiques, au nombre de 79, et à un choix de 10 terres cuites. Le testament définitif, établi le 22 juin1865, en précisait les conditions : le légataire demande la création d’au moins deux vitrines dans la salle publique du Cabinet des Médailles, où seront exposés tous les objets sans aucune exception, une pour les bronzes et une pour les terres cuites, portant les noms des donateurs, M. et Mme de Janzé, et ce à perpétuité, quelque soit le local où puisse être transporté le Cabinet des médailles et antiques, Mme de Janzé se réservant le droit de réclamer les objets ou même leur totalité, s’ils n’étaient pas exposés dans le délai de un an. Cette dernière ajouta cependant au legs 58 terres cuites et vases peints, dont un ensemble de rhytons italiotes et les conservateurs demandèrent et obtinrent 8 bronzes supplémentaires et 14 terres cuites et vases, portant le total à 169 pièces. Le reste fut dispersé aux enchères publiques à Paris (vente du 16 avril 1866).
Ces objets sont répertoriés dans un inventaire manuscrit (inv. 102 bis), qui contient également une copie du testament. Les vases ont été inclus dans le fond général et numérotés selon le catalogue établi par A. de Ridder, Catalogue des vases peints de la Bibliothèque nationale, Paris, 1901. Il en est de même pour les bronzes insérés dans le catalogue d’E. Babelon, Catalogue des bronzes antiques de la Bibliothèque nationale, Paris, 1895. Sur les plus belles pièces, voir J. Babelon, Choix de bronzes et de terres cuites des collections Oppermann et de Janzé, Paris et Bruxelles, 1929.
François Lesure, « The Music department of the Bibliothèque nationale », Notes / Music library association, 1978, p. 251-268.
Plus de 8000 volumes de ce prélat appartiennent aux collections imprimées de la bibliothèque depuis 1765, après avoir été sous la garde de la maison professe des Jésuites de Paris pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle. Ces livres ont été intégrés individuellement aux fonds portés des lettres non cataloguées ou dans les différentes sections des lettres cataloguées; beaucoup également se trouvent à la Réserve des livres rares. Presque tous sont reliés de veau fauve ou brun aux armes ("d’azur, à 2 mouchetures d’hermine d’argent en chef, et 3 grillets renversés d’or en pointe") frappées sur les plats extérieurs. Au contreplat, un ex-dono gravé rappelle les conditions de la donation de 1692, au-dessus de la cote de la maison professe. La page de titre porte cette formule, imprimée sur une bande rapportée : "Ne extra hanc Bibliothecam efferatur ex obedientia". Il n’existe pas de catalogue imprimé de cette bibliothèque, à la fois bibliothèque de prestige, par la beauté et la rareté de certains exemplaires, et bibliothèque de savant, remarquable en particulier pour les annotations érudites de la main de son propriétaire. Tous les domaines du savoir y sont représentés, mais la théologie, la philosophie et la littérature y ont une place de choix. La plupart des manuscrits de Huet ont subi le même sort que les imprimés : légués aux Jésuites de Paris par l’évêque d’Avranches, ils portent la mention "paraphé au desir de l’arrest du 5 juillet 1763 [signé] Mesnil" et ont été remis à la Bibliothèque royale après les péripéties que l’on saît (voir Paris. Jésuites). On y compte 45 manuscrits grecs dont quelques-uns de la main de Huet, une quinzaine de manuscrits latins et plus de cinquante manuscrits en français, qui portent l’ex-libris du prélat et parfois une reliure à ses armes. La plupart de ces volumes figurent dans le catalogue imprimé de la maison professe qui leur est consacré. Un autre lot de manuscrits, contenant plutôt des chartes, des papiers de travail et la correspondance de Huet, a été remis par lui à ses héritiers. Passé dans le cabinet de M. Amédée-Louis Léchaudé d’Anisy (1772-1857), antiquaire et érudit normand, il a été acheté par le département des Manuscrits en 1859.
Pélisson-Karro, Françoise. "La bibliothèque de Pierre-Daniel Huet, évêque d'Avranches, entre la maison professe des jésuites et la Bibliothèque du Roi". Dans : Mélanges autour de l'histoire des livres imprimés et périodiques, Paris : BnF, 1998, p. 107-130 Catalogus manuscriptorum bibliothecae professae Parisiensis, Paris, 1764 Delisle, Léopold. Le Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque impériale [puis nationale], t. I, Paris, 1868, p. 437-438 et t. II, Paris, 1874, p. 305-306. Guigard, Joannis. Nouvel armorial du bibliophile… Paris, 1890, T. 1, p. 296-297
Catalogue…, 1763, [Delta 11226