Le fonds Théâtre italien rassemble des livrets, matériels et partitions lyriques italiennes du début du 19ème siècle. Entrés à la Bibliothèque nationale de France en 1879, ce fonds est conservé au Département de la Musique. Les volumes de cette collection couvrent plusieurs centaines de mètres linéaires. Aucun inventaire n’est, à ce jour (novembre 2011) , disponible.
François Lesure, « The Music department of the Bibliothèque nationale », Notes / Music library association, 1978, p. 251-268.
Léopold Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale [nationale] : étude sur la formation de ce dépôt, comprenant les éléments d’une histoire de la calligraphie, de la miniature, de la reliure et du commerce des livres à Paris avant l’invention de l’imprimerie, 1868-1881, t. I, p. 412. Henri Omont, Concordances des numéros anciens et des numéros actuels des manuscrits latins de la Bibliothèque nationale, précédées d’une notice sur les anciens catalogues, Paris : E. Leroux, 1903, p. 144-145. Werner Paravicini, Die Nationalbibliothek in Paris : ein Führer zu den Beständen aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, München ; New York ; Paris [etc.] : K.G. Saur, 1981, p. 81.
Fonds Marie Taglioni
Fille du danseur et chorégraphe italien Philippe Taglioni, Marie Taglioni (1804-1884) est née à Stockholm mais apprend la danse à Paris auprès de J.-F. Coulon et surtout de son père qui la fait engager à Vienne, Stuttgart, Munich et enfin à l’Opéra de Paris en 1827. En 1832, elle danse la Sylphide et acquiert une renommée internationale (elle est l’une des premières à maîtriser les pointes). En 1860, elle est professeur de la classe de perfectionnement à l’Opéra et compte parmi ses élèves Emma Livry pour qui elle règle sa seule chorégraphie, Le Papillon. Après la guerre de 1870, elle enseigne la danse à Londres et meurt finalement dans le dénuement auprès de son fils, à Marseille.
En décembre 1959, Annie Joly-Segalen, fille de Victor Segalen, donna à la Bibliothèque de l’Opéra une importante collection de documents relatifs à Marie Taglioni (dossiers de tournées, contrats, correspondance) lui venant d’Augusto Gilbert de Voisins, petit-fils de la danseuse, son parrain. Elle fit un don complémentaire en juin 1962. Le fonds ainsi constitué compléta les collections de la Bibliothèque de l’Opéra sur Marie Taglioni provenant notamment de l’Opéra de Paris et des Archives internationales de la danse.
Archives de la Bibliothèque-musée de l’Opéra, Dossiers de dons (Arch. Bibl. 7), dossier Fonds Marie Taglioni
Dictionnaire de la danse / sous la direction de Philippe Le Moal ; Paris : Larousse, 1999.
Le Ballet de l’Opéra de Paris / Ivor Guest. Paris : Flammarion, 2001.
L’atelier d’Ania Staritsky, peintre et graveur d’origine russe, devint à sa mort la propriété de son mari, le peintre belge Bill Orix . Après le décès de celui-ci en 1983, l’œuvre d’Ania Staritsky fut légué à Alain Bernard et Jean-Claude Marcadé qui autorisèrent Antoine Coron à choisir pour la Bibliothèque nationale ce qui manquait à ses collections. Le choix et le transport de ce don, dont une partie fut adressée au département des Estampes, eut lieu le 14 juin 1984. La Réserve conserve des éditions illustrées (11), des exemplaires imprimés ornés d’originaux (5), des livres manuscrits illustrés (5), des maquettes de livres (12), des affiches originales (une vingtaine), des maquettes d’affiches (2) et des plaques de linoleum gravées (44 au total) ainsi qu’une plaque de cuivre gravée non identifiée. Tous ces livres et documents concernent le travail de l’artiste. Les livres entrés à la Réserve des livres rares sont cotés en Rés. Z. Don.
Fonds Spessivtzeva
Olga Spessivtzeva (1895-1991) commence sa carrière de danseuse à Saint-Pétersbourg, de 1913 à 1924. Après son départ définitif de Russie, elle danse à plusieurs reprises pour les Ballets russes de Diaghilev, et à l’Opéra de Paris. Elle quitte la scène en 1939 et à la suite d’une grave dépression, elle est internée en 1943. Contrairement à ce que l’on trouve écrit parfois, ce fonds ne faisait pas partie des Archives internationales de la danse : il a été donné en 1952 à la Bibliothèque de l’Opéra, sous forme de « 5 paniers de documents divers » par l’administrateur judiciaire de la vente Spessivtzeva. Il comprend 600 photographies de la danseuse entre 1925 et 1939 ainsi qu’un ensemble de papiers personnels (correspondance, contrats, agendas, notations chorégraphiques, cahier de cours). Les photographies sont cotées Portr. photo Spessivtzeva (Olga) tandis que les papiers ont été cotés Fonds Spessivtzeva.
Léandre Vaillat. Olga Spessivtzeva, ballerine : en marge des Ballets russes et des Ballets de l'Opéra de Paris. Paris : Compagnie française des arts graphiques, 1944.
Serge Lifar . Les trois grâces du XXe siècle: légendes et vérité. Paris : Buchet-Chastel : Corrêa, 1957.
Anton Dolin. The sleeping ballerina. London : F. Muller, 1966.
Bibliothèque-musée de l’Opéra, Arch. Bibl. 12
Mathias Auclair et Pauline Girard, « Les collections iconographiques du XXe siècle de la Bibliothèque-musée de l’Opéra de Paris », à paraître dans Music in art : international journal for music iconography.